Le dimanche 27 décembre 2020, l’Intelligent d’Abidjan a échangé avec Ange Dogo Gnato [assis à droite en avant sur la photo], en détention à la Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan (Maca), et signataire d’une déclaration au nom d’un Collectif des détenus politiques pour la réconciliation et la paix (Cdprp), saluant la réélection du Président Alassane Ouattara, et appelant à la paix et la réconciliation.
Interrogé sur le statut de ce mouvement, celui qui dit être le responsable d’une organisation de la société civile, a admis que le Collectif n’a pas encore d’existence légale. « C’est étant ici en détention que ce collectif a été créé. Du coup, nous n’avons pas encore de Récépissé des autorités qui signifierait une reconnaissance légale. Mais, déjà, nous sommes reconnus par les autorités des prisons. C’est quand nous serons libérés que nous pourrons faire les démarches nécessaires pour avoir tous les agréments », a-t-il avoué.
Interpellé le 14 août 2020, une semaine après l’annonce de la candidature du Président Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, « pour de présumées caches d’armes », Ange Dogo soutient que ce Collectif n’a aucun lien avec les partis ou mouvements de l’opposition.
« Nous avons été arrêtés à la suite de l’annonce du troisième mandat du Président Alassane Ouattara. Nous sommes au nombre de 230 personnes interpellées et actuellement incarcérées à la Maca. Nous n’avons pas de liens avec l’opposition ivoirienne, même si les gens nous ont collé cette étiquette pour dire que nous étions avec l’opposition. Il faut briser ce mur de méfiance et montrer au monde et aux Ivoiriens que nous n’avons pas de parti pris, mais que nous œuvrons pour la réconciliation et la paix », a-t-il soutenu.
Ange Dogo Gnato a lancé un appel au Président de la République Alassane Ouattara et au Premier ministre Hamed Bakayoko d’œuvrer pour la paix et la réconciliation.
Il a renouvelé son appel aux Ivoiriens à surseoir à tous actes de violences.
J-H Koffo
Avec l’IA
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