Manuella YAPI
Un an après son retour manqué en Côte d’Ivoire, marqué par l’arrestation d’une vingtaine de ses proches, l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro s’est réjoui mercredi d’avoir « survécu », avec son mouvement Générations et peuples solidaires (GPS), aux « coups de canifs » que le pouvoir a porté « dans l’âme de la démocratie », sur Twitter.
« Le 23 décembre 2019! Quand le régime Ouattara portait des coups de canifs dans l’âme de la démocratie en Côte d’Ivoire. (…) Aujourd’hui 23 décembre 2020 GPS a survécu ! », s’est réjoui M. Soro, ajoutant que « ce jour-là, les premiers miliciens encagoulés firent leurs premières victimes ».
Estimant que « GPS aura payé un lourd tribut pour le combat contre les présidences à vie en Afrique », il a invité ses militants à « continuer », car « l’histoire enseigne que la victoire est à ce prix ».
Attendu le 23 décembre 2019 en Côte d’Ivoire après plus de six mois d’absence, Guillaume Soro n’a finalement pas foulé le sol ivoirien pour des raisons sécuritaires selon son entourage.
Présents au siège de GPS où était annoncé une conférence de presse le même jour, une vingtaine de ses collaborateurs, dont des députés, ont été interpellés pour troubles à l’ordre public et diffusion de fausses nouvelles entre autres.
Exilé en Europe depuis un an, l’ex-président de l’Assemblée nationale a été condamné par contumace à 20 ans de prison ferme pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux » fin avril et est poursuivi pour « attentat contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national » ivoirien.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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