Par Connectionivoirienne
Réconciliation nationale – KKB répond à ses détracteurs
Le nouveau ministre de la réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB a participé à l’ouverture du nouveau round de discussions entre le pouvoir et l’opposition. Il fait désormais partie du pool gouvernemental qui va conduire les négociations devant aboutir dans un premier temps à un consensus sur la Commission électorale indépendante en vue de l’organisation, au premier trimestre 2021, des élections législatives. En marge de ces travaux, nous avons interrogé le ministre KKB.
Quand on sait ce qu’il s’est passé jusqu’ici en Côte d’Ivoire, quelle observation faites-vous aujourd’hui avec la reprise du dialogue ?
Ma première observation, c’est que tous les leaders politiques étaient là. Ceux qui ont lancé l’appel au boycott, il y a un mois, étaient tous présents. C’est la preuve que nous avons fini avec l’élection présidentielle. J’ai senti cette volonté, de part et d’autre, de tirer un trait sur le passé et d’aller de l’avant. Mais j’ai senti également sur tous les visages, la volonté d’aller à la paix. Le gouvernement est disposé. Si l’opposition emboîte le pas au gouvernement dans la disposition d’esprit d’aller à la paix, nul doute que d’ici la semaine prochaine, on va apporter un peu de soulagement au peuple de Côte d’Ivoire dans des résolutions qui nous rassemblent tous afin qu’on aille à des élections législatives dans des conditions apaisées. Je reste convaincu que l’espoir est permis.
Monsieur le ministre que répondez-vous à tous ceux-là qui sont sceptiques quant à votre capacité à réconcilier les Ivoiriens ?
C’est leur droit d’être sceptiques. C’est à moi de prouver le contraire. Je ne suis pas pressé, j’attends ma feuille de route. Le mercredi, quand le chef de l’Etat qui m’a fait confiance parce que c’est le seul qui a la légitimité du peuple, je me mettrai au travail. Une chose est certaine, je suis un laboureur, un soldat et un soldat est un homme de service, un homme de devoir. Je veux être un homme de devoir au service du peuple de Côte d’Ivoire. J’essaierai d’apporter le meilleur de moi-même à ce poste. Le reste appartient au seigneur.
Et vous restez toujours l’opposant ou l’indépendant ?
Je reste et je demeure Pdci-Rda, vous n’y pouvez rien. Personne n’y peut rien. Je suis Pdci-Rda, c’est mon choix politique. Et je prie Dieu que je n’aie pas deux. C’est mon choix politique. Le chef de l’Etat m’a honoré en me signifiant cela, le jour même qu’il lui plaisait de faire de moi son ministre. Il m’a dit, tu es Pdci, tu restes Pdci mais j’ai besoin de toi pour m’aider à réconcilier les Ivoiriens. Voilà !
SD à Abidjan
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