Côte-d’Ivoire: Les dépenses totales et prêts nets exécutés à 5.046 milliards contre un objectif de 4.953

Manuella YAPI

La Côte d’Ivoire a enregistré de janvier à fin septembre une surconsommation de 92 milliards de FCFA dans l’exécution des dépenses totales et prêts nets, soit 5.045 milliards contre un objectif de 4.953 milliards, du fait du plan de riposte mis en place par le gouvernement pour « contenir les effets négatifs de la Covid-19 sur l’économie nationale », selon un rapport du ministère de l’Economie.

« A fin septembre 2020, les dépenses totales et prêts nets sont exécutées à hauteur de 5.045,9 milliards contre un objectif de 4.953,6 milliards, soit une surconsommation de 92,3 milliards », indique le document, après avoir expliqué que le « plan de riposte sanitaire et (le) plan de soutien économique, social et humanitaire » du gouvernement a « engendré une réallocation des dépenses prenant en compte les nouvelles priorités ».

Ainsi, les « subventions et transferts » aux ménages les plus vulnérables se sont établis à « 464,4 milliards contre un niveau prévisionnel de 337,5 milliards, soit un dépassement de 126,9 milliards » et les dépenses de fonctionnement sont ressorties à « 940 milliards, correspondant à une hausse de 34,6 milliards » par rapport aux objectifs fixés.

Relevant que « les dépenses sont en accroissement de 717,3 milliards » comparativement à la même période en 2019, le rapport mentionne qu’ »au terme des trois premiers trimestres de l’année 2020, le solde budgétaire ressort déficitaire de 1.371,8 milliards contre une prévision de déficit de 794,5 milliards ».

A fin février le solde budgétaire excédentaire de « 117,4 milliards (avait) contribué à prendre en charge le capital de la dette arrivé à échéance », selon le rapport du ministère concernant le 2e mois de l’année.

Quant aux recettes totales et dons, leur niveau de recouvrement au terme du 3e trimestre 2020 est ressorti à « 3.674 milliards pour un objectif attendu de 4.159,1 milliards, soit une moins-value de 485 milliards en liaison avec les contreperformances enregistrées sur les recettes fiscales ».

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