Bayalla Kouyé Maya Hippolyte, Maire de Taï :
« A Taï, il y a eu des violences commises par des jeunes instrumentalisés par l’opposition »
« C’est au domicile du délégué Pdci que tout était planifié »
« L’incendie de la sous-préfecture de Taï est un acte criminel »
« Voici les commanditaires des casses à Taï »
« La personne mieux placée pour parler au nom des populations, c’est bien moi »
« A l’état actuel des choses, les populations de Taï ne peuvent pas se faire établir un extrait d’acte de naissance »
« Ceux qui ont lancé un mot d’ordre doivent assumer l’entière responsabilité de ces crimes »
« Taï est très reconnaissant au président de la République »
Face à la polémique née après l’incendie qui a ravagé la sous-préfecture de Taï, le Maire de cette circonscription, Bayalla Kouyé Maya Hippolyte dit, dans cette interview sa part de vérité. Selon lui, c’est un acte criminel.
Taï a été marqué par des violences à l’occasion de l’élection présidentielle. La sous-préfecture a été brulée. De quoi il s’agit réellement ?
Les faits se sont déroulés le 1er novembre, après l’élection présidentielle. Il faut dire l’élection a connu un engouement dans le département de Taï, les populations sont allées aux urnes. Il y avait des rangs. Vers 9 heures, à Sacré, le village du délégué départemental Pdci, il y a eu un saccage. Des jeunes au nombre d’une dizaine ont fait irruption dans le lieu de vote et ont tout cassé. Partant de ces faits, la sous-préfecture de Taï était dans un état de psychose puisqu’ils ne se sont pas arrêtés à Sacré, ils ont évolué dans certains villages. Nous ne sommes pas restés inactifs. Nous nous sommes rendus sur les lieux, nous avons constaté. Et nous savions qui étaient les auteurs des casses. Nous les avons recherchés et avons mis la main sur 3 personnes qui, malheureusement, ont été relâchés par la gendarmerie. Voici comment les violences ont démarré à Taï. Ce sont des violences commises par des jeunes instrumentalisés par l’opposition. Nous savons qui sont les instigateurs. Parce que nuitamment, c’est au domicile du délégué départemental du Pdci où se planifiait ces actes des urnes. Nous savions que ces attaques allaient se produire mais nous ne savions pas que cela allait prendre une telle ampleur. Cette journée chaude de vote a pu connaitre son déclin. Puisque vers 16 heures-17 heures, il y a eu l’accalmie mais malheureusement, les bureaux de vote étaient déserts. Et dans la soirée, des menaces provenaient de partout. On apprenait que la mairie allait être incendié, la gendarmerie attaquée, le siège de la Cei allait être incendiée. Donc nous avons mis des jeunes pour surveiller le siège de la Cei et des éléments pour surveiller les alentours de la mairie. Je pense que nous avons baissé les bras trop vite parce que le lendemain dimanche, on nous apprend l’incendie de la sous-préfecture située à l’entrée de Taï. C’est d’abord par les archives que le feu est parti. On a vu des flammes gigantesques. Nous avons été surpris que ce soit par les archives que le feu est parti. La violence des flammes montrait que ce n’était pas un court-circuit. Un court-circuit part des installations souvent mal faites où il y a des appareillages. Nous connaissons bien la sous-préfecture, nous connaissons où se trouvent les archives. Il n’y a pas des installations qui peuvent provoquer des incendies. L’enquête se poursuit. Nous serons situés bientôt. Mais à priori, nous avons constaté que c’était un acte criminel.
Vous parlez d’un acte criminel, ce qui n’est pas partagé par un membre du Conseil municipal qui lui soutient le contraire. Comment expliquez-vous cela ?
C’est dommage que ce membre du Conseil de ma municipalité s’adresse ainsi aux ainsi à la Côte d’Ivoire. Et il minimise l’acte qui a été posé. C’est nous qui étions sur les lieux. Lui, il n’y était pas. Il fait partie de ceux qui sont les commanditaires des casses. Par ricochet, c’est possible que ces casses puissent entrainer cet incendie. Il ne peut pas être à mille lieux et juger. C’est nous qui étions sur les lieux, nous savons ce qui s’est passé. Il est loisible pour lui que ce n’était pas l’œuvre de pyromane. Le conseiller en question, monsieur Dramane Touré, était mon adversaire à la dernière élection municipale, donc quand il parle au nom de la population de Taï, cela me fait rire. La personne mieux placée pour parler au nom des populations, c’est bien moi, le maire de Taï. Je me rappelle encore de son score, donc il est mal placé pour parler au nom des populations de Taï. La manière dont il banalise de la souffrance des populations me laisse perplexe. Vous imaginez après cet incendie la souffrance des populations pour obtenir un extrait d’acte de naissance.
Quels sont les préjudices pour les populations ?
Je me demande si ce dernier sait de quoi il parle, lui qui veut faire la morale aux gens. Après cet incendie, à l’état actuel des choses, les populations de Taï ne peuvent pas avoir un extrait d’acte de naissance. Parce que les documents sont retransmis au tribunal de Guiglo. Avant 2013, c’était à la justice de Man que les documents étaient retransmis. Aujourd’hui, n’ayant aucun registre à la sous-préfecture de Taï, seuls ceux qui ont un exemplaire de leur extrait peuvent se rendre à la justice de Guiglo, pour prendre une ordonnance chez le procureur ensuite se rendre chez le sous-préfet pour se faire établir un extrait. Ce qui n’est pas évident. Donc actuellement, la priorité pour la sous-préfecture, c’est de reconstituer les registres. Alors que des registres avant 2013, sont retransmis en intégralement à Man. Pour les personnes à partir de 2013, peuvent se rendre à la justice de Guiglo. Là encore, cela va nécessiter des moyens humains et financiers. Nous avons travaillé dessus avec le sous-préfecture. Nous apporterons des moyens financiers pour aider à reconstituer les registres. Ce n’est pas aussi aisé comme tente de le faire monsieur Dramane Touré. Je suis surpris de ce qu’il avance comme argument. Mais c’est mal connaitre l’état civil.
Vous parlez d’incendie criminel. Pensez-vous que des populations de Taï peuvent incendier la sous-préfecture ?
Les responsables politiques qui lancent un mot d’ordre ne sont pas sur le terrain. Le plus souvent, il y a des effets collatéraux. Des mots d’ordre ont été lancés en Côte d’Ivoire, il y a eu des morts. Est-ce que vous pouviez imaginer que des Ivoiriens puissent être tuer d’autres Ivoiriens. Mais ça été fait. Nous ne disons pas que ce sont ceux qui ont lancé ces mots d’ordre qui l’ont fait. Mais ils assument l’entière responsabilité de ces crimes. C’est le cas à Taï. Ils ont lancé le mot d’ordre, il y a eu des saccages des urnes, des menaces de bruler la mairie. Et voici qu’il y a eu l’incendie de la sous-préfecture. Ils peuvent ne pas donner directement des instructions pour incendier la sous-préfecture, mais ça peut être l’œuvre d’une personne qui a certainement échappé à leur contrôle. Mais ils assument l’entière responsabilité de cet incendie.
Des gens ont-ils été mis aux arrêts dans l’affaire de l’incendie de la sous-préfecture ?
Non, personne n’a été mis aux arrêts pour le moment dans cette affaire. L’incendie s’est produit nuitamment. Nous n’avons pas pu identifier les auteurs. Donc personne n’a été arrêté pour cet incendie. Mais, pour ma part, je sais qu’il y a eu une arrestation. C’est le fils d’un élu de Taï qui était à la tête de ceux qui cassaient. (…) Aujourd’hui, le Sénateur et moi sommes accusés d’avoir mis ce dernier aux arrêts. Mais nous ne sommes pour rien dans l’arrestation de son fils qui se trouve à la Maca. Il est à la Maca pour certainement les casses qu’ils ont commis.
Comment faites-vous pour régner la paix et permettre aux populations de se parler à nouveau dans le département après ces heures chaudes constatées lors de l’élection présidentielle ?
La première action était réunir toute la jeunesse de Taï sans distinction de parti politique et d’ethnie pour appeler à l’apaisement. Il y a des jeunes qui ne s’adressaient même plus la parole. Il y avait un mur de méfiance entre nous puisque des jeunes venus de la commune me taxaient d’être plus proche des jeunes du Rhdp. Mais je crois que ce mur a été brisé et nous avons parlé franchement. Nous avons donc ramené le calme et ça s’est soldé par un repas familial. Après cela, nous nous sommes rendus à la préfecture où en présence du préfet et sénateur, nous avons entretenu les populations pour ramener la paix puisque la veille était très tendue.
Quelle est la situation actuelle à Taï ?
La situation est calme à Taï. Chaque jour, je suis en contact avec les jeunes puisque nous allons préparer les festivités de fin d’année. Nous allons organiser des arbres de noël pour les enfants. Tout va pour le mieux à Taï. (…) Taï est très reconnaissant au président de la République pour avoir fait de cette ville un département. Il y a 10 ans de cela, avant l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara, nous étions arrimés à la ville de Guiglo. Par le biais de la ministre Anne Ouloto nous avons soumis notre doléance. En 2013, Taï a été érigé en département. C’est la raison pour laquelle les populations sont sorties nombreuses pour le vote. L’électrification de Taï, on le doit également au président Ouattara. Il y a quelques années, c’était impensable. Il faut dire merci à la ministre Anne-Désirée Ouloto, présidente de région, qui a usé de toutes ses forces et ses relations pour que nous puissions bénéficier de l’électrification à Taï. Nous n’attendons que le raccordement au réseau national. Cela pourra se faire dans quelques mois. Il y a le château d’eau de Zagné qui est construction. Il va être livré dans quelques mois.
Est-ce que les cadres du Rhdp, notamment Anne-Ouloto est proche des populations de Taï ?
Anne Ouloto est la seule ministre, depuis que nous sommes région, à parcourir les départements. Je ne sais même plus combien de fois Anne Ouloto a foulé le sol de Taï. Aucun ministre ne l’a fait. Il ne se passe pas de semestre sans que Anne Ouloto n’arrive à Taï. Anne Ouloto est la maman des populations du Cavally. Elle année, elle envoie des cadeaux aux enfants, dans le cadre du noël. Cette année, elle s’apprête à le faire. Chaque fête des mères, Anne Ouloto pense également aux mamans de Taï.
Interview réalisée par CS
« Voici les commanditaires des casses à Taï »
« La personne mieux placée pour parler au nom des populations, c’est bien moi »
« A l’état actuel des choses, les populations de Taï ne peuvent pas se faire établir un extrait d’acte de naissance »
« Ceux qui ont lancé un mot d’ordre doivent assumer l’entière responsabilité de ces crimes »
« Taï est très reconnaissant au président de la République »
Face à la polémique née après l’incendie qui a ravagé la sous-préfecture de Taï, le Maire de cette circonscription, Bayalla Kouyé Maya Hippolyte dit, dans cette interview sa part de vérité. Selon lui, c’est un acte criminel.
Taï a été marqué par des violences à l’occasion de l’élection présidentielle. La sous-préfecture a été brulée. De quoi il s’agit réellement ?
Les faits se sont déroulés le 1er novembre, après l’élection présidentielle. Il faut dire l’élection a connu un engouement dans le département de Taï, les populations sont allées aux urnes. Il y avait des rangs. Vers 9 heures, à Sacré, le village du délégué départemental Pdci, il y a eu un saccage. Des jeunes au nombre d’une dizaine ont fait irruption dans le lieu de vote et ont tout cassé. Partant de ces faits, la sous-préfecture de Taï était dans un état de psychose puisqu’ils ne se sont pas arrêtés à Sacré, ils ont évolué dans certains villages. Nous ne sommes pas restés inactifs. Nous nous sommes rendus sur les lieux, nous avons constaté. Et nous savions qui étaient les auteurs des casses. Nous les avons recherchés et avons mis la main sur 3 personnes qui, malheureusement, ont été relâchés par la gendarmerie. Voici comment les violences ont démarré à Taï. Ce sont des violences commises par des jeunes instrumentalisés par l’opposition. Nous savons qui sont les instigateurs. Parce que nuitamment, c’est au domicile du délégué départemental du Pdci où se planifiait ces actes des urnes. Nous savions que ces attaques allaient se produire mais nous ne savions pas que cela allait prendre une telle ampleur. Cette journée chaude de vote a pu connaitre son déclin. Puisque vers 16 heures-17 heures, il y a eu l’accalmie mais malheureusement, les bureaux de vote étaient déserts. Et dans la soirée, des menaces provenaient de partout. On apprenait que la mairie allait être incendié, la gendarmerie attaquée, le siège de la Cei allait être incendiée. Donc nous avons mis des jeunes pour surveiller le siège de la Cei et des éléments pour surveiller les alentours de la mairie. Je pense que nous avons baissé les bras trop vite parce que le lendemain dimanche, on nous apprend l’incendie de la sous-préfecture située à l’entrée de Taï. C’est d’abord par les archives que le feu est parti. On a vu des flammes gigantesques. Nous avons été surpris que ce soit par les archives que le feu est parti. La violence des flammes montrait que ce n’était pas un court-circuit. Un court-circuit part des installations souvent mal faites où il y a des appareillages. Nous connaissons bien la sous-préfecture, nous connaissons où se trouvent les archives. Il n’y a pas des installations qui peuvent provoquer des incendies. L’enquête se poursuit. Nous serons situés bientôt. Mais à priori, nous avons constaté que c’était un acte criminel.
Vous parlez d’un acte criminel, ce qui n’est pas partagé par un membre du Conseil municipal qui lui soutient le contraire. Comment expliquez-vous cela ?
C’est dommage que ce membre du Conseil de ma municipalité s’adresse ainsi aux ainsi à la Côte d’Ivoire. Et il minimise l’acte qui a été posé. C’est nous qui étions sur les lieux. Lui, il n’y était pas. Il fait partie de ceux qui sont les commanditaires des casses. Par ricochet, c’est possible que ces casses puissent entrainer cet incendie. Il ne peut pas être à mille lieux et juger. C’est nous qui étions sur les lieux, nous savons ce qui s’est passé. Il est loisible pour lui que ce n’était pas l’œuvre de pyromane. Le conseiller en question, monsieur Dramane Touré, était mon adversaire à la dernière élection municipale, donc quand il parle au nom de la population de Taï, cela me fait rire. La personne mieux placée pour parler au nom des populations, c’est bien moi, le maire de Taï. Je me rappelle encore de son score, donc il est mal placé pour parler au nom des populations de Taï. La manière dont il banalise de la souffrance des populations me laisse perplexe. Vous imaginez après cet incendie la souffrance des populations pour obtenir un extrait d’acte de naissance.
Quels sont les préjudices pour les populations ?
Je me demande si ce dernier sait de quoi il parle, lui qui veut faire la morale aux gens. Après cet incendie, à l’état actuel des choses, les populations de Taï ne peuvent pas avoir un extrait d’acte de naissance. Parce que les documents sont retransmis au tribunal de Guiglo. Avant 2013, c’était à la justice de Man que les documents étaient retransmis. Aujourd’hui, n’ayant aucun registre à la sous-préfecture de Taï, seuls ceux qui ont un exemplaire de leur extrait peuvent se rendre à la justice de Guiglo, pour prendre une ordonnance chez le procureur ensuite se rendre chez le sous-préfet pour se faire établir un extrait. Ce qui n’est pas évident. Donc actuellement, la priorité pour la sous-préfecture, c’est de reconstituer les registres. Alors que des registres avant 2013, sont retransmis en intégralement à Man. Pour les personnes à partir de 2013, peuvent se rendre à la justice de Guiglo. Là encore, cela va nécessiter des moyens humains et financiers. Nous avons travaillé dessus avec le sous-préfecture. Nous apporterons des moyens financiers pour aider à reconstituer les registres. Ce n’est pas aussi aisé comme tente de le faire monsieur Dramane Touré. Je suis surpris de ce qu’il avance comme argument. Mais c’est mal connaitre l’état civil.
Vous parlez d’incendie criminel. Pensez-vous que des populations de Taï peuvent incendier la sous-préfecture ?
Les responsables politiques qui lancent un mot d’ordre ne sont pas sur le terrain. Le plus souvent, il y a des effets collatéraux. Des mots d’ordre ont été lancés en Côte d’Ivoire, il y a eu des morts. Est-ce que vous pouviez imaginer que des Ivoiriens puissent être tuer d’autres Ivoiriens. Mais ça été fait. Nous ne disons pas que ce sont ceux qui ont lancé ces mots d’ordre qui l’ont fait. Mais ils assument l’entière responsabilité de ces crimes. C’est le cas à Taï. Ils ont lancé le mot d’ordre, il y a eu des saccages des urnes, des menaces de bruler la mairie. Et voici qu’il y a eu l’incendie de la sous-préfecture. Ils peuvent ne pas donner directement des instructions pour incendier la sous-préfecture, mais ça peut être l’œuvre d’une personne qui a certainement échappé à leur contrôle. Mais ils assument l’entière responsabilité de cet incendie.
Des gens ont-ils été mis aux arrêts dans l’affaire de l’incendie de la sous-préfecture ?
Non, personne n’a été mis aux arrêts pour le moment dans cette affaire. L’incendie s’est produit nuitamment. Nous n’avons pas pu identifier les auteurs. Donc personne n’a été arrêté pour cet incendie. Mais, pour ma part, je sais qu’il y a eu une arrestation. C’est le fils d’un élu de Taï qui était à la tête de ceux qui cassaient. (…) Aujourd’hui, le Sénateur et moi sommes accusés d’avoir mis ce dernier aux arrêts. Mais nous ne sommes pour rien dans l’arrestation de son fils qui se trouve à la Maca. Il est à la Maca pour certainement les casses qu’ils ont commis.
Comment faites-vous pour régner la paix et permettre aux populations de se parler à nouveau dans le département après ces heures chaudes constatées lors de l’élection présidentielle ?
La première action était réunir toute la jeunesse de Taï sans distinction de parti politique et d’ethnie pour appeler à l’apaisement. Il y a des jeunes qui ne s’adressaient même plus la parole. Il y avait un mur de méfiance entre nous puisque des jeunes venus de la commune me taxaient d’être plus proche des jeunes du Rhdp. Mais je crois que ce mur a été brisé et nous avons parlé franchement. Nous avons donc ramené le calme et ça s’est soldé par un repas familial. Après cela, nous nous sommes rendus à la préfecture où en présence du préfet et sénateur, nous avons entretenu les populations pour ramener la paix puisque la veille était très tendue.
Quelle est la situation actuelle à Taï ?
La situation est calme à Taï. Chaque jour, je suis en contact avec les jeunes puisque nous allons préparer les festivités de fin d’année. Nous allons organiser des arbres de noël pour les enfants. Tout va pour le mieux à Taï. (…) Taï est très reconnaissant au président de la République pour avoir fait de cette ville un département. Il y a 10 ans de cela, avant l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara, nous étions arrimés à la ville de Guiglo. Par le biais de la ministre Anne Ouloto nous avons soumis notre doléance. En 2013, Taï a été érigé en département. C’est la raison pour laquelle les populations sont sorties nombreuses pour le vote. L’électrification de Taï, on le doit également au président Ouattara. Il y a quelques années, c’était impensable. Il faut dire merci à la ministre Anne-Désirée Ouloto, présidente de région, qui a usé de toutes ses forces et ses relations pour que nous puissions bénéficier de l’électrification à Taï. Nous n’attendons que le raccordement au réseau national. Cela pourra se faire dans quelques mois. Il y a le château d’eau de Zagné qui est construction. Il va être livré dans quelques mois.
Est-ce que les cadres du Rhdp, notamment Anne-Ouloto est proche des populations de Taï ?
Anne Ouloto est la seule ministre, depuis que nous sommes région, à parcourir les départements. Je ne sais même plus combien de fois Anne Ouloto a foulé le sol de Taï. Aucun ministre ne l’a fait. Il ne se passe pas de semestre sans que Anne Ouloto n’arrive à Taï. Anne Ouloto est la maman des populations du Cavally. Elle année, elle envoie des cadeaux aux enfants, dans le cadre du noël. Cette année, elle s’apprête à le faire. Chaque fête des mères, Anne Ouloto pense également aux mamans de Taï.
Interview réalisée par CS
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