C’est un véritable coup de tonnerre qui vient de s’abattre dans la capitale centrafricaine. La candidature à l’élection présidentielle en Centrafrique de l’ancien chef de l’Etat François Bozizé a été invalidée selon les juges de la Cour constitutionnelle au motif qu’il faisait l’objet de poursuites notamment pour “assassinats”, “tortures” et de sanctions de l’ONU.
Cette situation rabat les cartes dans le microcosme politique centrafricain car Bozizé qui avait soigné ses relations avec Paris et ses affidés de la région était perçu comme le cheval de troie du Quai d’Orsay piloté par l’intrépide Jean Yves Ledrian face à la percée de Moscou.
Ancien président entre 2003 et 2013, François Bozizé qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt il y a quelques années était revenu à Bangui dans le cadre d’une politique d’apaisement et de réconciliation a vu sa candidature rejetée pour n’avoir pas résidé ces dernières années de façon discontinue au pays comme l’exige la loi. Pour ses partisans, c’est une manœuvre du président Touadera, son ancien premier ministre, qui ne souhaite pas affronter démocratiquement son ancien mentor.
En attendant la réaction officielle de Bozizé, cette situation peut faire l’affaire de Anicet Dolonguele allié de circonstance de Bozizé. Car le parti de Bozizé est une machine électorale.
FinancialAfrik
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