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En Côte d’Ivoire, depuis 17 ans, les USA ont contribué 1,7 milliard $ contre le VIH/SIDA. Aujourd’hui, presque 250 000 personnes vivant avec le VIH en Côte d’Ivoire suivent le traitement qui peut sauver la vie. Lisez le discours de l’ambassadeur Drapeau des États-Unis Bell à Port-Bouët https://bit.ly/2VqsTbJ
ALLOCUTION DE L’AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE
Journée Mondiale Contre le Sida
Merci de votre présence, qui réaffirme notre solidarité avec les personnes vivant avec le VIH, et notre détermination commune à éliminer le SIDA.
Je suis heureux de prendre la parole en tant que représentant du premier contributeur à la santé publique au niveau mondial et en Afrique. En effet, les Etats-Unis d’Amérique ont investi plus de 100 milliards de dollars dans le domaine de la santé publique en Afrique ces vingt dernières années.
Dans la seule lutte contre le VIH/SIDA, les Etats-Unis ont contribué 85 milliards de dollars, surtout à travers le programme PEPFAR, mais aussi à travers le Fonds mondial contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, dont les Etats-Unis financent le tiers du budget. C’est le plus grand investissement jamais consacré par un seul pays contre une seule maladie. Il découle d’un consensus politique américain que l’atout le plus précieux d’un pays, c’est son peuple.
Il est estimé que le programme PEPFAR a sauvé au moins 17 millions de vies humaines à l’échelle mondiale. C’est sans doute une sous-estimation. Il est impossible de savoir combien de personnes ont été épargnées du virus VIH grâce à la suppression de la charge virale de personnes séropositives en raison du traitement fourni.
Ici en Côte d’Ivoire, depuis 17 ans, les Etats-Unis ont contribué 1,7 milliards de dollars contre le VIH/SIDA. Aujourd’hui, presque 250 000 personnes vivant avec le VIH en Côte d’Ivoire suivent le traitement qui peut leur sauver la vie et, en supprimant leur charge virale, les empêcher de transmettre le virus.
Je rappelle que le traitement de choix, dénommé TLD, consiste en une seule pillule par jour, fourni à titre gratuit, et qui est, de plus en plus, disponible en quantités suffisantes pour couvrir trois mois à la fois, voire six mois.
Là, je voudrais saluer la souplesse de la politique sanitaire ivoirienne dans le contexte de la pandémie au COVID-19. Certes, la pandémie a compliqué presque tous les domaines de la vie. En même temps, elle a peut-être facilité l’assouplissement des procédures liées au traitement du VIH.
Je voudrais souligner aussi que tous les services contre le VIH/SIDA sont fournis dans le plein respect de la confidentialité. C’est important, car malheureusement une certaine stigmatisation persiste à l’égard des personnes vivant avec le VIH.
Pour lutter contre la stigmatisation, au cours des mois à venir, le programme PEPFAR va inciter les autorités religieuses à s’engager plus efficacement contre la stigmatisation.
Cela devrait encourager les personnes vulnérables au VIH à se faire dépister. Cela devrait également renforcer l’adhésion au traitement. En effet, une priorité du programme PEPFAR, c’est de faire en sorte que ceux qui savent qu’ils sont séropositifs suivent le traitement sans relâche, ou y reviennent.
L’ambition du programme PEPFAR est grande : d’ici 2030, que 85% des personnes vivant avec le VIH aient leur charge virale supprimée. C’est cela, la vision « 95-95-95 » : que 95% des séropositifs sachent qu’ils le sont; que 95% de ceux-ci suivent le traitement ; et que 95% de ces derniers aient leur charge virale supprimée.
L’ambition est grande, car l’enjeu est énorme: il s’agit de vies humaines; donc, nous n’avons pas le droit de manquer d’ambition. Il reste beaucoup à faire pour atteindre la cible. Vos amis américains sont convaincus que la lutte vaut la peine, car nous croyons en l’énorme potentiel du peuple de ce cher pays la Côte d’Ivoire.
Cela appelle un engagement budgétaire à la hauteur du défi. Aujourd’hui encore, ce sont les contribuables américains qui financent les deux-tiers de la lutte contre le VIH/SIDA en Côte d’Ivoire. Il n’est pas réaliste de penser que cela peut continuer indéfiniment.
Je suis heureux de noter la présence parmi nous aujourd’hui de bon nombre de partenaires nationaux et internationaux. Je ne vais pas essayer de les nommer tous, de peur d’en omettre par inadvertance. Que chacun sache que sa contribution est hautement appréciée.
Cela dit, je tiens à saluer tout particulièrement le leadership de M. le Ministre de la Santé, Dr. Aka Aouélé Eugène ici présent.
En conclusion : A tous ceux qui participent, de quelque manière que ce soit, à la lutte contre le VIH/SIDA, je dis un grand ‘Merci!’ Et bon courage!
Par U.S. Mission Cote d’Ivoire | 2 décembre, 2020
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