La Direction exécutive du RHDP a tenu ce lundi une réunion importante à Abidjan, un mois jour pour jour après la présidentielle du 31 octobre dernier.
Selon ministre Bruno Nagbana Koné sur Twitter, cette importante rencontre «a permis de tirer les enseignements des résultats de l’élection du Président Ouattara et de définir les feuilles de route permettant d’affronter victorieusement les prochains défis. »
===== L’ARTICLE 64 ======
En RDC, l’Article 15 (fictif) de La Constitution du Sud-Kasaï, « Débrouillez-vous » a donné lieu à beaucoup de créations musicales dont celle de Pépé Kallé « Article 15, beta libanga.. ».
Chez nous au nom de l’article 64 du Code de Procédure Pénale, deux célébrités du Show Biz, sont convoquées ce matin…
Que dit cet article 64 ?
« .. S’il y a lieu de procéder à des constatations d’ordre technique ou scientifique, l’officier de police judiciaire peut avoir recours à toute personne qualifiée, après en
avoir informé le Procureur de la République.
La personne ainsi appelée, sauf si elle est inscrite sur la liste prévue à l’article 194,
prête par écrit, serment de donner son avis en son honneur et conscience.
Elle ne peut refuser d’obtempérer à la réquisition de l’officier de police judiciaire sous
peine d’une amende de 50.000 à 500.000 francs…. »
==== DE PAR LA LOI =====
Ainsi ce matin, devant la loi et de par la loi, YODE & SIRO devraient être entendus à la Police.
Il est clairement écrit qu’ils sont convoqués en vertu de l’article 64 du CPP.
Or la convocation que nous avons vu sur un site, mentionne pour l’un YODE et pour l’autre SIRO.
Normalement malgré la vague adresse portée sur lesdites convocations, Dali Djédjé Gervais et Sylvain Decavailles Aba ne sont pas les personnes ciblées par cet acte officiel.
Pour la simple et bonne raison qu’à l’état civil de Côte d’Ivoire, les concernés ne sont ni YODE ni SIRO.
===== L’AFFAIRE ATTOUGA =====
Le candidat aux futures élections à la CAF Jacques Anouma quand il évoque ses souvenirs de footeux cite entre autres les Penan Bruno, Evariste Kouadio, Ibrahima Fanny, Jean Louis Bozon, Abou Diomandé, Kouamé Binger ou autres Depognon Georges…. Qui connaît aujourd’hui ces illustres inconnus du monde du foot ivoirien ? Mais on accepte silencieusement ce témoignage.
Donc souffrez aussi que je cite moi aussi le cas de ATTOUGA…
ATTOUGA a été un célèbre gardien de but tunisien. Un des tous meilleurs en Afrique dans les années 1970. Avant les Zagoli Golié et autres. Ne riez pas Zagoli était bon sauf si vous êtes de mauvaise foi !
Malheureusement à la CAN 1978 au Ghana, ATTOUGA conteste les décisions arbitrales et « incite ses coéquipiers à quitter le terrain lors du match de classement pour la troisième place contre le Nigeria. Son image en prend un coup et la Tunisie écope d’une exclusion de deux ans de la CAN pour comportement antisportif.. ».
Dans le rapport des événements la CAF désigne nommément ATTOUGA comme auteur des actes litigieux. La Tunisie refusa le rapport au motif qu’il n’y a aucun élément de sa délégation à la CAN portant ce nom….
En effet, l’aigle tunisien présent dans les buts de son pays de 1963 à 1978 (15 ans de carrière internationale pour 116 matchs sous la tunique nationale), et visé par ledit rapport, se nommait plutôt Sadok SASSI. ATTOUGA n’était qu’un surnom très populaire…
Les contestations à cette époque étaient monnaie courante. Avec très souvent une bonne dose de mauvaise foi … Souvenez vous de l’affaire feu Guidy Ignace et Kablan Guidy Ignace qui nous valut une exclusion de cette CAN 1978…et la première qualification du Burkina Faso à une CAN sur décision de la CAF !
Bref mon cher Commissaire Ouattara, un peu d’eau dans le jus de gingembre ! Sinon les avocats vont tomber sur la Police et l’image du pays…
Si des personnes doivent être entendues pour les raisons que je ne juge pas ici, mettons la forme dans les actes.
C’est toute cette précipitation qui tôt ou tard decide du choix des électeurs au moment d’un vote ou du boycott d’une élection.
A l’état de Côte d’Ivoire d’en tirer TOUTES LES LEÇONS en lieu et place des analyses habituellement partisanes des partis politiques.
En Zouglou ça réussit toujours !