C’est un jour triste pour les amateurs de football. Si la nouvelle n’a pas encore été confirmée officiellement par l’entourage de Diego #Maradona, la presse argentine annonce que le légendaire numéro 10 argentin est décédé des suites d’un arrêt cardio-respiratoire.
Les ambulances qui se sont rendues à son domicile dans la ville de Tigre n’ont rien pu faire pour le sauver.
Depuis quelques années déjà, le Pibe de Oro souffrait de graves soucis de santé.
Il y a quelques jours seulement, il avait été opéré du cerveau en urgence, restant plus d’une semaine à l’hôpital.
Une après-carrière également marquée par de nombreux soucis dans sa vie privée, et des aventures sur le banc pour le moins contrastées, alors qu’il était actuellement entraîneur du Gimnasia La Plata, où ça se passait plutôt bien pour le coup.
Plus d’infos suivront
Par Max Franco Sanchez
Footmercato.net
==== HOUPHOUËT BOIGNY ET LE BOYCOTT (EN SPORTS) =====
Contrairement à la majorité des États qui préconisaient le boycott des Jeux Olympiques où des nations pratiquant la ségrégation raciale étaient acceptées, Houphouët Boigny suggérait de saisir cette opportunité pour affirmer l’égalité des hommes en dominant leurs sportifs sur l’aire de jeu ou sur le ring. Houphouët adorait la Boxe comme chacun le sait…
Le vieux sage avait raison. Le sport n’a pas de frontières.
Humiliée militairement en 1982 par la puissance britannique, lors de la courte guerre des Îles Malouines, l’Argentine redorera son blason sur le terrain de football 4 ans plus tard en 1986, par une victoire éclatante contre leurs bourreaux pendant la Falklands War. La magie du Foot a permis que le pays des très désordonnés militaires mette au pas la très disciplinée et puissante Angleterre.
Le reste est connu de tous. Je me garderai de comparer Diego à nos joueurs d’aujourd’hui. Même si on lui enlevait 20 cm sur sa taille, l’Argentin dominerait encore beaucoup de nos défenseurs d’aujourd’hui. Et quand on imagine que Diego n’avait autour de lui que des porteurs d’eau de valeur bien moyenne comme Daniel Passarela ou Valdano, on comprend pourquoi certains croient dur comme acier que Messi avec 50 cinquante Ballons d’Or, n’égalera JAMAIS l’ombre de Maradona.
Dors bien Le Magicien ! Tu n’auras pas vécu inutilement.
=== LA COUPE DU MONDE AVANT DIEGO ====
Avant l’avènement de Diego, l’Argentine avait remporté au moins une coupe de monde. Celle de 1978. Mais avec une grande tricherie.
En ce temps là, il n’existait ni VAR ni Comité d’éthique !
Les militaires deux années plus tôt avaient fait un coup d’État en Argentine pays organisateur. La junte était donc au pouvoir. Des menaces anonymes ont dissuadé le meilleur joueur du Monde d’alors le néerlandais Hendrik Johannes Cruijff alias Johan Cruyff de participer à cette édition…. Comme au village où on menace de couper la route après le match aux visiteurs en cas de victoire…(les coupeurs de route civilisés d’avant !).
Le plus drôle ce fut ce match Argentine-Perou si bien décrit par Wikipedia :
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« …Ce Mundial fut également controversé dans son déroulement, notamment en ce qui concerne le match décisif Argentine-Pérou dont l’horaire fut décalé en soirée pour des raisons aussi évidentes qu’inavouables. Ainsi, au courant du résultat du match de leur concurrent brésilien qui venait de se terminer, les Argentins savaient qu’ils devaient marquer au moins quatre buts aux Péruviens, à cause de la différence de buts, pour se qualifier pour la finale aux dépens du Brésil, ce qu’ils ont réussi… »
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L’équipe argentine n’était pas si mauvaise mais sans cette triche et ces menaces à l’hôtel et en dehors, l’issue aurait été différente.
C’est dans cette équipe qu’évoluait un certain Americo Gallego. Et notre cadet du CEG, le futur international ivoirien TCHETCHE AIME séduit par ce dernier, choisira alors ce surnom GALLEGO….pour frimer sur les jeunes gos de Gozo. Ne lui racontez pas cet te histoire…
Bref on comprend mieux au vu de ce passé trouble de la sélection argentine pourquoi l’avènement de la star planétaire DIEGO a lavé non seulement l’humiliation des Îles Malouines mais aussi cette victoire entachée de fraude en 1978.
En donnant aux deux étoiles sur le maillot aux couleurs du ciel la même valeur historique, Maradona devient un DIEU entre les hommes dans un pays de poètes et où le drapeau a été dessiné « en regardant le ciel argentin briller au dessus du fleuve Paranà à Rosario… ».