Le sort de l’opposition ivoirienne qui pourrait avoir suivi un plan en vue d’une prise de pouvoir via la déstabilisation semble désormais scellé.
Adama Bictogo, Directeur exécutif du RHDP a affirmé que les diplomates se sont rendus compte de la stratégie de l’opposition qui n’est autre que le « coup de force ».
«Le coup de force hypothétique était à la vérité, la seule stratégie de l’opposition. Elle n’a jamais eu de stratégie et les diplomates que nous avons rencontré cette semaine se sont rendus compte que le RHDP était le seul parti à l’écoute des populations qui occupait l’espace et l’opposition n’avait qu’un seul schéma, le coup de force. Et ce coup de force a été défait parce que la majorité des ivoiriens avaient soif d’élection pour tourner la page et aller à l’essentiel. Et l’essentiel, c’est la Côte d’Ivoire solidaire. C’est le projet de société du Président Alassane Ouattara », s’est justifié, Adama Bictogo à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a co animée avec le porte-parole principal du RHDP.
Dans une interview accordée à un confrère français, le Président français a déclaré que l’ancien président de l’Assemblée nationale en exil en France est indésirable, confirmant ainsi les informations relayées en amont par KOACI. Cette annonce d’Emmanuel Macron réjoui le RHDP qui reste convaincu que tôt ou tard, Guillaume Soro sera mis aux arrêts.
« C’est le Président Macron qui l’a dit que l’ex-PAN, le sieur Soro était indésirable en France. Mais nous l’avons déjà dit. En tant que RHDP, nous avons interpellé la France sur le comportement inacceptable du sieur Soro, qui a appelé à l’insurrection qui s’est adressé à l’armée. C’est donc pour nous une tentative de coup d’État, il l’a fait en lien avec ceux qui se sont rendus responsables de la sédition, c’est-à-dire Affi N’Guessan, Guikahuié et le Président Bédié », a expliqué, le Directeur exécutif.
Selon lui, le RHDP ne cherche pas à savoir où Guillaume Soro se trouve, mais il sait que l’ancien président de l’Assemblée nationale a posé un acte de tentative de coup d’État.
«Nous savons qu’il a posé un acte de tentative de coup d’État et un mandat d’arrêt lui a été signifié et je pense que quelque soit les arrêts de bus, il y a autant de stations, mais il y a un terminus de bus. Je pense qu’à un moment donné le sieur Soro saura qu’il y a un terminus pour tout ce qui s’apparente à de la délinquance politique », a mentionné, Adama Bictogo.
Le Directeur exécutif du RHDP a par ailleurs condamné l’attitude du Président du PDCI qui a selon lui célébré ce week-end, 14 victimes baoulé de la crise alors que toutes les ethnies sont concernées.
«Sur les 87 victimes de la crise, 70 sont de nationalité ivoirienne. Le Président Bédié a demandé qu’on fasse une minute de silence pour 14 victimes qui pour la plupart sont des jeunes baoulé, il a un esprit de catégorisation. Il est tellement habité par l’ivoirité, il ne se donne pas les moyens de Côte d’Ivoire. Nous au RHDP on parle Côte d’Ivoire, on parle sous-région. La minute de silence est valable pour les 87 victimes. Dans ces tueries aucune famille ivoirienne n’a été épargnée. Tous les ivoiriens ont été touchés, vous avez les malinké, les baoulé, les dida, les Gouro, les agni. C’est une situation qui non seulement appelle à plusieurs responsabilités », a-t-il précisé.
Adama Bictogo a soutenu que la justice est impartiale et le Gouvernement est à la tâche, le Procureur de la République également. Le RHDP attend que justice soit faite, car la justice n’est pas incompatible, antinomique avec le dialogue. La meilleure façon de rassembler les ivoiriens s’est de les rassemblements autour de la justice.
« Vous disiez qu’il y a une célérité pour ceux qui ne sont pas proches du RHDP, non. Nous trouvons qu’il y a une lenteur pour ceux qui ont posé des actes si violent, il y a eu crime. Le Procureur a été clair, il a donné l’exemple de M’Batto. Il a besoin d’avoir tous les éléments parce que les blessés de M’Batto ont été transférés au CHU d’Abidjan. Il a besoin que les blessés retrouvent leur sérénité pour pouvoir poser des questions. On ne peut pas comme ça arrêter des gens sauf s’ils sont pris sur les faits en flagrant délit.
C’est ce qui est évident pour le Procureur. L’enquête suit son cours comme il se doit, nous sommes sur la bonne voie. Il faut donc accepter que le Procureur mène son enquête, on a pas besoin d’enquête internationale, c’est visible. Il y a eu des calibres 12 utilisés. On se connaît. Le député de Kounfao sait qui est venu l’attaquer et des mots d’ordre ont été donnés par Guikahuié, Affi N’Guessan, consort », a déclaré, Bictogo.
Wassimagnon
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