Côte-d’Ivoire: L’écrivain Gauz critique ceux qui attendent que Macron valide ou invalide leur élection

La solide interview du président français accordée hier à Jeune-Afrique continue de faire des vagues en Afrique et dans la Diaspora francophone présente aux quatre coins du monde. Comme toujours, en fonction des couleurs et des opinions politiques, les analyses divergent. Globalement deux camps sont opposés. D’un côté ceux qui souhaitent écouter Macron et ensemble avec lui réfléchir à définir de nouvelles relations gagnant-gagnants avec la France. Le second groupe se compose de nationalistes locaux recouverts d’un panafricanisme anti-impérialisme (1).

Très actif sur le réseau Twitter, l’écrivain ivoirien Armand Gauz, ne laisse pas passer une seule occasion de tancer ceux qui critiquent la France, mais mettent leur destins nationaux entre les mains de son président, Emmanuel Macron, dont ils attendent la validation ou l’invalidation de leurs élections.

@gauz04
« Attendre que le président de la France valide ou invalide nos élections dans un journal français (JA est français)… Soyons sérieux ! C’est ce genre d’aliénation collective inconsciente qui nous donne des AO, des Condé et des discours condescendants.
Soubah ! »
« Quand on veut savoir quelque chose, on demande. Ils sont une plaie de ce continent tous ces gens qui savent sans avoir poser de question, qui connaissent sans avoir étudié… Plaiyantin là. Soubah »

L’écrivain ne rate pas Soro Guillaume, l’ex chef rebelle, qu’il accuse d’être plutôt un problème pour la stabilité de la Côte-d’Ivoire, qu’une solution. Soro séjourne depuis une quinzaine de jours en Belgique, après que les autorités françaises lui aient demandé de quitter leur territoire suite à son appel à une insurrection militaire contre le pouvoir de Ouattara et Hamed Bakayoko à Abidjan.

Sylvie Kouamé

(1) Laurence Proteau, 2005. De la « guerre scolaire » au conflit armé en Côte-d’Ivoire, Entretien avec Laurence Proteau réalisé par Laurent Bazin

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