Edwige FIENDE
Le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé jeudi une accélération des « enquêtes en cours pour situer les responsabilités » suite aux violences électorales, lors d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS).
« Le Chef de l’État a instruit le CNS afin que les enquêtes en cours soient accélérées pour situer le plus rapidement possible les responsabilités », indique un communiqué.
« Les trois derniers mois ont été marqués par des troubles à l’ordre public consécutifs à l’appel à la désobéissance civile et au mot d’ordre de boycott actif lancé par certains partis de l’opposition », ajoute le texte.
Ces manifestations contre un troisième mandat de M. Ouattara qui ont débuté en août, se sont muées en conflits intercommunautaires dans des localités de la Côte d’Ivoire.
Le gouvernement a également fait état d’ »attaques contre des postes de Gendarmerie et des commissariats de Police, des obstructions de voies par des troncs d’arbres ».
Selon le bilan du gouvernement ivoirien, 85 personnes sont mortes depuis le 10 août dans les violences électorales, 484 autres blessées, 225 interpellées, 167 inculpées (dont) 45 sous mandat de dépôt ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Où est déjà le rapport final de la CDVR ? Ensuite, la fameuse commission d’enquête forcément à charge contre l’opposition coupable avant enquête d’assassinat commis sur ses propres militants (la bonne blague !!!), cette commission donc devait être internationale et indépendante. Comme l’a consenti Gbagbo hier : après mars 2004 et face à l’opposition qui annonçait 500 morts et le pouvoir qui en reconnaissait à peine une cinquantaine, la commission d’enquête internationale indépendante a investigué et donné le chiffre documenté de 120 morts. Gbagbo le tyran, le sanguinaire, le despote, le dictateur et tutti quanti s’y est plié par soucis de transparence. Mais nagaman civilisé, grand démocrate, technocrate policé et homme du monde ne peut s’y résoudre. Qu’a-t-il à cacher que nous ne savons déjà ? Il y a déjà plusieurs mois, l’enquêteur Chris Yapi nous annonçait des milices constituées de microbes et démobilisés de IB recrutés et entretenus à grands frais au Sebroko sous contrôle de Bouréima. Clairement donc, la saison 1 de l’émission « qui veut livrer son petit frère ? » vient d’être annulée ! Sans surprise !
Pourtant cela fait près de 10 ans que tu ne demandes pas à ta justice d’accélérer certains dossiers sombres sur les « microbes » et autres pro- ADO.