(Agence Ecofin) – La révolution inclusive des FinTech bouscule les banques traditionnelles. En Côte d’Ivoire, la start-up Djamo veut devenir l’application financière référence de la sous-région. Ses fondateurs, Régis Bamba et Hassan Bourgi, veulent augmenter le faible taux de bancarisation dans l’espace UEMOA.
Si l’Afrique enregistre encore un faible taux de bancarisation, le secteur de la finance connaît des changements considérables depuis l’avènement des FinTech. Face aux modes de fonctionnement de ces néo-banques, notamment avec l’introduction de nouvelles technologies permettant de faciliter l’accès aux opérations bancaires, les banques traditionnelles sont contraintes d’adopter la tendance actuelle.
Le succès de ces FinTech repose particulièrement sur l’aspect social, avec l’inclusion financière des établissements informels et des personnes issues des milieux défavorisés, bien loin des normes des banques classiques. En Côte d’Ivoire, la start-up Djamo se veut une réponse aux limites des systèmes bancaires traditionnels.
« Nous sommes contre la bureaucratie, les formalités administratives, les succursales, les centres de services clients et gestionnaires inefficaces », déclarent les promoteurs, Régis Bamba et Hassan Bourgi.
Djamo a pour objectif de renforcer la bancarisation dans l’espace UEMOA, inférieure à 20%. Elle offre entre autres services une carte d’accès pour des transactions en ligne, des solutions d’épargne et d’investissements regroupées dans une même application. Djamo ne se limite néanmoins pas qu’aux transactions mobiles. Sur sa plateforme, elle propose également une éducation financière à sa clientèle, l’idée étant de vulgariser l’apprentissage et la compréhension des services financiers pour mieux dépenser, planifier, épargner ou investir.
Un pari réussi pour la start-up, puisque sa solution a déjà conquis plus de 60 000 utilisateurs en seulement un an d’existence. Désormais, les fondateurs ambitionnent de faire de Djamo l’application financière par excellence de la sous-région l’Afrique de l’Ouest.
Aïsha Moyouzame
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