Christian Charles KOSSONOU
Un responsable de l’Union des transports de Bouaké (UTB) a confié mardi que le nombre journalier de voyages de sa société pour l’intérieur du pays « a été réduit au tiers » depuis la mi-septembre, à cause d’un « ralentissement » des déplacements de populations, à l’approche de la présidentielle du 31 octobre marquée par des violences, à ALERTE INFO.
« Le nombre (de départs pour l’intérieur du pays) a été réduit au tiers depuis le lancement de la désobéissance civile », a confié la source interne de la société UTB, leader du transport routier en Côte d’ Ivoire.
Contrairement aux rumeurs faisant état d’une sortie massive des populations de la ville d’Abidjan, pour lui, « il faut reconnaître qu’il y a eu un ralentissement », après l’appel à la désobéissance civile lancé le 20 septembre par l’opposition ivoirienne pour contester la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat.
Depuis le mois de septembre, dans les compagnies AVS et Label, le nombre de départs journaliers pour l’intérieur du pays est passé respectivement de 20 à 8 et de 12 à 8, selon les chiffres fournis par les responsables de ces sociétés de transports.
par opposition aux premières entreprises citées, le chef de gare de la société GTI, Noufo Doumbia, a révélé que son entreprise a maintenu sa « moyenne de 12 départs » par jour, comme c’est le cas chaque année, à la même période.
M. Doumbia a cependant fait savoir qu’il était « un peu en dessous » de la moyenne, la semaine passée, avant de clarifier que la situation est « revenue à la normale » le jeudi.
A trois jours de l’élection présidentielle du 31 octobre, la situation sociopolitique est tendue en Côte d’Ivoire, avec une trentaine de morts, la destruction de biens privés et publics, la mise en place de troncs d’arbres sur les grands axes (pour empêcher la circulation des personnes).
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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