41% de taux de retrait de cartes d’électeurs en 2020 (avec boycott actif et désobéissance civile) contre 55% à la même période il y’a 5 ans, sans les mêmes entraves avec les candidatures d’Affi et d’autres de petits poids…Les 55% faisaient 3,550 millions environ en 2015. Les 41% font plus de 3 millions Fcfa…
Côte d’Ivoire: 55% seulement des cartes d’électeurs ont été retirées
23/10/2015 – 03:22
Il va falloir encore attendre pour avoir la cartographie exacte de la distribution des cartes d’électeurs, mais pour Sourou Koné, premier vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), ce chiffre de 55% n’est ni une déception, ni une surprise. «explique-t-il. Car de toute façon, nos électeurs savent que le jour du scrutin, ils peuvent trouver leur carte d’électeur dans leur bureau de vote. »
Pour le premier vice-président de la commission électorale, il n’y a pas eu de problèmes dans la campagne de sensibilisation. Ce n’est pas l’avis de Drissa Soulama, en charge du suivi du processus électoral au sein de la plateforme de la société civile Poeci. « Les gens peuvent ne pas avoir envie de voter, mais nous savons aussi que par le passé les organisations de la société civile avaient été associées à la sensibilisation pour le retrait des cartes d’électeurs, fait-t-il remarquer. Mais cette année, cela n’a pas été fait. Donc il n’y a pas un engouement pour le retrait des cartes d’électeurs car les électeurs ne sont pas sensibilisés. »
Drissa Soulama rappelle également qu’il est toujours possible de retirer sa carte d’électeur le jour du vote.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20151023-cote-ivoire-55-seulement-cartes-electeurs-retirees-election-presidentielle
https://www.google.fr/search?q=retrait+des+cartes+d%27electeurs+en+2015&ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=fr-fr&client=safari
=========== UNE INCAPACITE AVEREE A PORTER LE CHANGEMENT =====
La campagne 2020 de AFFI NGUESSAN candidat du FPI a vécu.
On sait aujourd’hui qu’elle n’avait en vérité d’autre finalité, dans le pire des scénarii que de se faire pardonner des troupes les plus ferventes du FPI et dans le meilleur des cas de bénéficier d’une véritable légitimité interne. Il n’a jamais été question dans sa tête de lutter contre Alassane OUATTARA, un adversaire largement au-dessus de ses forces.
Déjà en 2015, il avait tenté la confrontation directe avec force déclarations :
« Nous avons fait le bon choix. Le choix du bon sens et de la maturité politique ! ».
« Nous pouvons obtenir LE CHANGEMENT MAINTENANT AVEC AFFI N’GUESSAN, dans la paix, sans faire la guerre. ».
Mais quel changement pouvait il apporter ?
LA REFONDATION ? Le mot ne fait plus effet. C’est tout au plus un ballon gonflable !
LE PROGRÈS SOCIAL ? Joli mot ! Mais quel contenu de plus mobilisateur que ce qui est déjà proposé par ADO ?
Faute de pouvoir avancer sur le terrain de la conquête du pouvoir, la reconquête du FPI lui est apparue comme une nécessité vitale pour sa survie politique. Pas n’importe quel FPI. L’autre FPI celui des GOR. C’est celui-là qui pourra aller au combat en 2025.
=========== L’ESPRIT DU BOYCOTT ================
Les mots d’ordre du Boycott sont donc en vérité un appel à la mobilisation interne des troupes qu’un instrument de conquête immédiate du pouvoir. Un boycott qui aura trouvé un terreau fertile avec un PDCI en fin de cycle politique avec un candidat physiquement hors de course et qui n’a plus manifestement les moyens de sa politique et de son combat ! Un PDCI dont le seul leitmotiv en 2020 du chef est de ternir l’image du RHDP qu’il a quitté.
Pour AFFI les choses sont claires. Après sa déconvenue de 1990 face à Houphouët, GBAGBO lui-même la référence de tous au FPI, n’a-t-il pas pactisé avec le RDR pour boycotter les élections de 1995 avant celles de 2000 ? Il peut donc emprunter le même chemin.
AFFI le sait mieux que quiconque. Le 1er novembre 2020, le RHDP fort de sa victoire même sans gloire, va passer à la vitesse supérieure. La première victime sera sans doute le PDCI qui entrera en guerre de succession et une rébellion ouverte contre Guikahué qui découvrira la passe aveugle faite à KKB depuis longtemps.
En 2000, il nous souvient tous que le FPI n’est pas arrivé au pouvoir sur la base d’un programme de gouvernement et d’un projet de société qui auront conquis le cœur de tous les ivoiriens. Un véritable concours de circonstances, la pugnacité ou roublardise politique (c’est selon) et des troupes de militants facilement entretenues durant le mandat chaotique de Bédié, auront suffi à GBAGBO pour se débarrasser de Guei Robert.
Voici pourquoi en 2020, AFFI a jeté aux oubliettes son slogan « LE CHANGEMENT MAINTENANT ! » au profit d’une entreprise de désobéissance dit démocratique et civile. La recette valait un détour !
En 2025, si Gbagbo rentré au pays, n’est plus candidat officiellement, il pourra se dire secrètement « IL EST TEMPS ! LE TEMPS DE AFFI…»