Présidentielle 31 octobre: « Si Affi pose un acte contraire à la loi, il (en) subira la force » (Bictogo)

Anselme BLAGNON

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir), Adama Bictogo a indiqué mercredi à Abidjan, que le leader du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) « va subir la rigueur de la loi » s’il, « pose un acte contraire » à la norme, relativement à la tenue de la présidentielle du 31 octobre, face à la presse.

« Affi constatera que les élections ont bel et bien eu lieu » le 31 octobre, a dit Bictogo, ajoutant : « Rien ne se fera et s’il pose un acte contraire à la loi, il (en) subira la force ».

Lors d’une conférence de presse du front uni de l’opposition, Le leader du FPI a estimé que les Ivoiriens devraient « se donner un gouvernement de transition pour organiser une transition, après le 31 octobre s’il n’y avait « pas d’élection, le régime Alassane Ouattara n’étant plus légitime ».

Mercredi, l’opposition, a sollicité une « facilitation internationale » afin de conduire les « négociations » avec le pouvoir sur le contentieux lié à la présidentielle du 31 octobre.

Les candidats Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’guessan ont appelé jeudi leurs militants à « empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin et à mettre en application le mot d’ordre de boycott actif par tous les moyens légaux », après avoir annoncé qu’ils ne sont « pas concernés par le processus électoral ».

Le front uni de l’opposition, qui conteste la candidature « inconstitutionnelle » du chef de l’Etat Alassane Ouattara, réclame entre autres la refonte de la Commission électorale, le report de la présidentielle et le réexamen des dossiers de candidature rejetés par le Conseil constitutionnel.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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