Manuella YAPI
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a suspendu lundi son mot d’ordre de grève pour « négocier avec certaines autorités » afin de trouver des solutions à leurs revendications, a expliqué mardi à Abidjan le Secrétaire général, Saint-Clair Allah, assurant que le syndicat ne fait l’objet d’ »aucune manipulation » politique, dans une vidéo.
« La Fesci a suspendu le mot d’ordre de grève parce que certaines autorités ont décidé de nous écouter et de solutionner nos problèmes » et si « au sortir de ces négociations il n’y a pas de victoire pour les élèves, il n’y a pas de raison qu’on (le) lève », a dit M. Allah.
Soupçonné d’avoir entamé cette grève en appui au mot d’ordre de désobéissance cibile lancé par l’opposition, il a assuré que les revendications de son organisation « ne souffrent d’aucune manipulation » politique, déplorant d’une part « l’attaque de certains camarades par des membres du RHDP (pouvoir) dans certaines villes » et de l’autre des insultes à son encontre, venant de l’opposition.
« Chacun veut s’appuyer sur la Fesci (mais) ce qui est le plus important pour nous, c’est la victoire des élèves et étudiants », a poursuivi Saint-Clair Allah .
Le principal syndicat des élèves et étudiants ivoiriens a suspendu lundi son mot d’ordre de grève lancé la veille, pour réclamer « la suppression des frais annexes et de COGES, la restauration des trois correcteurs, la réinstauration de la session de rattrapage aux examens à grand tirage, le paiement des bourses des élèves, l’augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée aux élèves ».
La Fesci a également revendiqué la « réintégration » de 16.200 « élèves soupçonnés de fraudes » pour les sessions 2019 et 2020 du BAC, estimant que le ministère veut leur « faire porter le chapeau de la mauvaise organisation des examens à grand tirage ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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