Côte-d’Ivoire: Ouattara aux rêveurs de transition «oubliez ça, quittez dans ça, le 31 le pays votera»

Rumeur sur une transition: « Personne ne vient ici pour négocier quoi que ce soit », réagit Ouattara

Manuella YAPI

En campagne électorale, le président ivoirien Alassane Ouattara a assuré vendredi à Bouaké (Centre) que « personne ne vient pour négocier quoi que ce soit » en Côte d’Ivoire, en réaction à une rumeur annonçant l’arrivée des chefs d’Etats nigérian et ghanéen dans l’objectif d’ »organiser une transition » politique.

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« Ce matin dans l’avion je lisais dans une certaine presse qu’il y a deux présidents qui venaient à Abidjan pour nous voir. C’est tout simplement de l’affabulation. (…) Ce n’est pas vrai, personne ne vient ici pour négocier quoi que ce soit », a dit M. Ouattara, face aux chefs traditionnels, avant d’assurer devant les cadres qu’il n’y aura « pas de transition » politique.

Rappelant que des « experts » des « institutions internationales telles que la CEDEAO, l’Union africaine, l’ONU », ont conclu que « tout se passe bien » après une mission dans le pays, il s’est demandé ce que ces chefs d’Etats, qui « ont du travail chez eux, (viendraient) faire en Côte d’Ivoire ».

« Il y a des gens qui continuent de rêver à la transition (…) mais ça c’est terminé et à partir de l’élection du 31 octobre, les choses seront clarifiées pour chacun de nous et pour l’avenir », a affirmé le candidat du parti au pouvoir, selon qui les Ivoiriens sont « fatigués des coups de force et des opportunités de transitions » conduisant à des « choix de combinaisons politiques » dans le gouvernement.

L’opposition ivoirienne, qui conteste la candidature « inconstitutionnelle » d’Alassane Ouattara et réclame la refonte de la Commission électorale, de même que celle du Conseil constitutionnel, a lancé le 20 septembre un appel à la désobéissance civile pour contraindre le chef de l’Etat à la négociation, jusqu’à l’obtention d’un « compromis ».

Lors d’un point de presse conjoint, les opposants Pascal Affi N’Guessan du Front populaire ivoirien (FPI) et Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ont demandé jeudi à leurs militants d’ »empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin et de mettre en application le mot d’ordre du boycott actif ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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