Le Chef de l’Etat a procédé à la pose de la 1 ère pierre du 2e terminal à conteneurs du Port Autonome d’Abidjan
Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a procédé, ce lundi 05
octobre 2020, à la pose de la première pierre des superstructures du deuxième
terminal à conteneurs du Port Autonome d’Abidjan, en zone portuaire.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du repositionnement durable de notre port comme
premier port de la côte ouest-africaine et hub port de référence sur la façade
atlantique de l’Afrique.
Ce deuxième terminal permettra d’accueillir et de traiter des navires porteconteneurs avec 16 mètres de tirant d’eau contre 11,5 mètres actuellement,
d’améliorer les cadences de traitement des navires porte-conteneurs, de supprimer le
temps d’attente des navires et d’accroître l’attractivité du Port d’Abidjan pour les
armateurs.
Le Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan, M. Hien Yacouba SIE, a indiqué
que ce terminal, d’un coût total de 596 milliards de F CFA, aura une capacité de 1,5
millions de conteneurs contre 1 million de conteneurs pour l’ancien terminal, et
contribuera à la création de 450 emplois directs.
Il a salué le retour du Port d’Abidjan dans le concert des ports qui comptent , avec
plus de 1000 milliards de F CFA investis depuis 2011 et le franchissement, en 2019,
pour la première fois de son histoire, de la barre de 25 millions de tonnes de
marchandises.
Le Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan a, enfin, évoqué les perspectives
pour le Port d’Abidjan, notamment la construction d’un complexe industrialoportuaire
avec des zones franches développées sur les réserves foncières, sur l’île
boulay et à l’Ouest du canal de Vridi.
Le Ministre des Transport, M. Amadou KONE, a, pour sa part, exprimé la gratitude de
la communauté portuaire au Président Alassane OUATTARA, pour avoir bien voulu
accepter de signer le décret portant statut des dockers. Ce décret rentrera, selon lui,
en application le 1er janvier 2021.
Au terme de la cérémonie, le Président de la République a salué la construction de ce
deuxième terminal à conteneurs qui, permettra d’accroître la fluidité au Port
d’Abidjan et de créer de nombreux emplois, notamment pour les jeunes.
Il a, en outre, indiqué que le lancement de ce projet est la preuve de la stabilité de
notre pays et de la confiance des investisseurs.
Pour terminer, le Chef de l’Etat a invité ses concitoyens à continuer de cultiver les
valeurs de cohésion sociale et de paix, indispensables au développement.
Service Presse et Information
===== VISION ET PERSÉVÉRANCE ===== (1).
Quand les temps se seront écoulés, ô oeuvre du monde, autour des cheminées ou des feux de bois, les anciens, la voix nouée, raconteront aux enfants et à la postérité, ce que fut l’époque de l’homme Alassane OUATTARA, avec inévitablement une petite larme au coin de l’oeil. Une perle de nostalgie qu’ils contiendront difficilement et qui témoigne de la grandeur d’un temps.
Ce n’est pas faire injure à quelqu’un que de dire « les présidents africains doivent se mettre à l’école Ouattara ! ».
Un candidat aux élections de 2020 qui ne dira pas le contraire c’est Affi NGUESSAN. On le revoit encore sous les piliers du chantiers du Pont de Beoumi, faire ses selfies en souvenir de cette grande et magnifique réalisation.
Tiens, la commission @Coigny qui « débaptisera » les ouvrages édifiés par ADO certainement pourrait proposer plus tard le nom de AFFI 1ER pour ce pont qui n’a pas eu de nom encore.
Un nom de baptême pour le Pont de Bouaflé.
Un nom pour le Pont de Bettié. Un autre pour celui de Bassawa.
Hormis celui de Jacqueville dédié à l’auguste Grégoire Philippe Yacé (je garde jalousement une photo de sa mère signée de sa main, en remerciements des condoléances que nous, jeune étudiant, lui avons présenté au décès de sa génitrice), tous ces ouvrages d’art qui réconcilient fortement le territoire national et rétablissent un équilibre de la citoyenneté par une intégration harmonieuse des régions les unes aux autres, tant horizontalement que verticalement, toutes ces réalisations de très grande portée sociale et économique, restent à baptiser !
Autant que les trois testicules d’un irrévérencieux « intellectuel » qui s’aventurait à donner des leçons de civisme historique.
Revenons à cette extension des activités portuaires d’Abidjan.
La cérémonie de ce jour coïncide avec la mise en place d’un gouvernement pour la transition au Mali et les négociations pour la libération du chef de l’opposition malienne Soumaila CISSE.
LA CEDEAO DOIT ACCOMPAGNER LE MALI.
C’est du reste la vision supérieure de ADO CHAMPION quand il a pris courageusement position pour dénoncer le coup d’État survenu chez nos frères et voisins.
Faut il rappeler à @Coigny qui citait hasardement le grand HAMPATE BA comment l’illustre homme de savoir est arrivé en Côte d’Ivoire ? La mission à lui confiée par son pays d’origine. La grande et belle réaction du Président Houphouët Boigny dont ADO poursuit avec l’élégance d’un digne héritier.
Le Port d’Abidjan est vital pour l’Afrique de l’ouest. Il est le bras économique de la diplomatie ivoirienne. Il est au coeur dune fraternité scellée à jamais entre le pays de Soundiata KEITA et notre pays. Entre la terre sacrée de fiers hommes intègrés et notre pays.
Son développement est une réponse aux défis de développement de notre sous région. Il est un projet hautement structuant qui dépasse de par ses objectifs supérieurs, une vision réductrice de la modernité, fin en soi et donc repliée sur ses petites certitudes.
(A suivre)
==== LA CAPACITÉ DE RÉACTIVITÉ DANS LES DÉLAIS, MARQUE DE FABRIQUE DE ADO ========(2)====
@Coigny, on dirait que tu as raison. Ampoule va gâter mes doigts ! Mais comme les jetons tombent et que les millions dont encaissés (Rien que ça !), les posts sortiront au rythme de salves de batteries de Katiouchas (les fameuses orgues de Staline selon le doux euphémisme des Allemands). T’inquiète ! Y a beaucoup à dire encore dans mon ventre et dans ma tête. Les doigts vont obéir. Y a pas tricherie dedans. C’est du « Tu connais le sujet ou tu ne connais pas ? ». Sois plutôt heureux que je ne te vende pas les lectures !
======== UN RETOUR EN ARRIÈRE : L’ETAT DES LIEUX ====
Publiée en 2018, l’étude « Strengthening Africa’s gateways to trade » du cabinet de conseil et d’audit PwC avait « pour objectif de mesurer les facteurs d’attractivité des ports africains et d’analyser comment ces ports pourraient contribuer aux objectifs de croissance de l’Afrique subsaharienne. ».
L’analyse de PwC a passé à la loupe l’écosystème portuaire du continent et les obstacles qui freinent sa croissance, particulièrement en Afrique subsaharienne. D’après PwC, la performance actuelle des ports africains n’est pas à la hauteur des ambitions de croissance du continent.
Selon ce cabinet « les coûts logistiques élevés, les problèmes de fiabilité et le manque d’économies d’échelle impactent directement la croissance des échanges commerciaux en Afrique. «2,2 milliards de dollars pourraient être économisés chaque année en termes de coûts logistiques si la capacité moyenne des principaux ports d’Afrique subsaharienne doublait et que l’efficacité évoluait en conséquence».
L’étude constatait par ailleurs qu’il n’existe pas encore de véritables hubs maritimes en Afrique subsaharienne, des plates-formes qui existent sous d’autres cieux notamment en Asie du Sud-est et en Europe. « L’Afrique subsaharienne n’a pas explicitement développé un tel modèle, même si certains ports prennent naturellement le rôle de hub. Cette évolution est cependant rendue nécessaire par la croissance continue de la taille des navires – presque aucun port africain ne peut aujourd’hui accueillir les nouvelles générations de navire Post / New Panamax – et par la nécessité de réaliser des économies d’échelle dans les ports africains »
L’amélioration des infrastructures portuaires actuelles (incluant les transports et logistiques) et le développement de nouveaux ports permettraient, selon les analystes de ce cabinet, de stimuler la croissance économique, de diversifier les économies et d’abaisser les effets inflationnistes.
L’Afrique deviendrait plus compétitive (à l’échelle mondiale), créant des emplois et réduisant ainsi à moyen terme la pauvreté.
========= QUE FAIRE ? =====
Et surtout qui doit faire quoi ?
Cette étude n’était pas la première…. Mais comme les équipes qui étaient avaient leur vision du développement, on a vu, DANS L’HISTOIRE RECENTE SUE ET CONNUE DE TOUS (pour paraphraser habilement l’intellectuel Kaboré (astafourlahi @Coigny Je voulais dire), toutes sortes d’initiatives d’amateurs en économie.
L’affaire des milliards dilapidés dans le rêve américain d’une usine en fin de cycle de vie, est un des exemples les plus ahurissants.
Mais comment ce cas pouvait il nous surprendre ? « Ballon connaît son joueur et joueur connaît son ballon ! »
Les américains en rigolent encore disant que si Nestlé le plus impliqué dans le business du cacao ne voulait pas de FULTON, personne ne pouvait sauver cette entreprise vouée à la mort.
Pour eux dans cette affaire c’était une usine chez eux à sauver, du travail local à préserver. Un africain dans un business modèle imaginaire, rêvera à leur offrir cette chance miraculeuse. Oubliant que des milliers de jeunes attendaient l’investissement sur la terre de leurs ancêtres et non ailleurs.
Au passace ADO vient d’inaugurer des usines au PK24 qui vont sécher nos larmes qui coulent depuis la mésaventure rocambolesque.
Au passage il y a deux ans Jim Farfaglia, un fils de la région sortait un livre testament des heures de gloire de cette entreprise centenaire. “Nestle in Fulton, New York: How Sweet It Was” l’ouvrage s’intitule.
Ne prenez pas peur ! On ne parle pas des Refondateurs dans ce bouquin. Les « débaptiseurs » des ouvrages d’autrui peuvent tranquille ce soir.
Pour relever ce défi et ce tableau quasi alarmant decrit par ce cabinet qui allait lancer la bataille africaine ?
Le temps pressait…
Qui avait les reins solides pour engager ces travaux titanesques portuaires afin d’atteindre la profondeur de 15 m pour accueillir les bateaux à la norme new panamax et cette capacité de traiter leurs contenus, les sortir en moins de 15 jours du port et les acheminer vers le client sans tracasseries douanières ou autres exigences de paperasses ?
N’oublions pas qu’entretemps Abdel Fattah « Sissi Imperator », l homme au mandat qui continue jusqu’en 2030 tout comme Kagamé (Tiens les bâtisseurs !), avait déjà achevé les travaux pharaoniques de l’élargissement du Canal de Suez et le canal du Panama redimensionné également !
Les chantiers de construction navale tournaient aussi à grande vitesse pour sortir les commandes de nouveaux porte-conteneurs de très grande capacité (10 000 pour certains).
Les jeunes sorties de l’académie de la mer piaffent aussi d’impatience pour se mettre au travail.
Et ADO rentra dans la danse.
Le résultat est là ! Le canal de vridi est aujourd’hui prêt et les travaux d’extension peuvent démarrer.
Belle symphonie. Bravo également à Amadou KONE « efficace et toujours performant sans vuvuzela »