Dorine Alam BANGA
L’ex-Première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a jugé vendredi à Bonoua (Sud-est ivoirien) que l’élection présidentielle du 31 octobre « ne peut être légitime » si elle est « organisée » sans un « consensus » entre le parti au pouvoir (Rassemblement des houphouëtistes pour la paix) et l’opposition, face à la presse.
« Si (le chef de l’Etat Alassane) Ouattara continue dans cet axe là », l’élection telle qu’ »organisée ne peut avoir lieu et être légitime », sans un « consensus » entre le (parti au) pouvoir et de l’opposition », a jugé Mme Gbagbo ajoutant que « c’est cela le débat », lors d’une visite dans la ville.
Elle a assuré plaider pour que « tout le monde s’asseye » afin de reprendre « les discussions pour des modalités d’organisation » de la présidentielle.
Le 27 août, l’ex-Première Dame a soutenu que les conditions d’une élection présidentielle « juste, équitable et transparente » n’étaient pas réunies dans le pays, appelant à régler avant le scrutin, « les graves anomalies » qui entachent le processus électoral, « pipé d’avance ».
Selon elle, M. Ouattara, par sa candidature, a de nouveau précipité la (Côte d’Ivoire) dans une nouvelle turbulence à l’issue incertaine ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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