Après avoir tenté de dire que le courrier du Président et candidat du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, au conseil constitutionnel le 3 juillet 2020 est un fake, ou un document sorti du laboratoire Rhdp pour intoxiquer, des sources proches du Pdci ont ensuite reconnu qu’il est authentique, même s’il comporte une erreur sur la date de fin du mandat du Président Henri Konan Bédié ( 1999 au lieu de 1998, tel qu’écrit et signé ).
Lorsque le document a été présenté à l’audience du 10 septembre 2020 au conseil constitutionnel suite aux observations faites par Meïté Ben Abdoulaye, avocat du candidat du Rhdp, l’un des avocats du Président Bédié a demandé une suspension d’audience pour s’assurer auprès de son client candidat du Pdci, de son authenticité. S’étant assuré que le Président Bédié avait bel et bien écrit le courrier , l’avocat a ensuite promis adresser une réplique.
Selon les informations recueillies par l’IA, le Pdci va rappeler que suite à un courrier l’invitant à une renonciation expresse à son droit d’être membre du conseil constitutionnel, signé en 2004 par le Président du conseil constitutionnel d’alors , Yapo Yanon après le retour du Président Bédié au pays, et sa réélection à la tête du Pdci Rda, l’ex président de la République, avait déjà écrit un courrier, qui reste valable, et produit ses effets.
Mais alors pourquoi avoir adressé un nouveau courrier le 3 juillet 2020 ?
Sur la question, nos sources font état d’une « panique » d’un des avocats du Président Henri Bédié Konan suite aux rumeurs diffusées à l’époque sur le fait que le candidat du Pdci serait inéligible, parce qu’il était toujours membre du conseil constitutionnel. Les mêmes sources proches du Pdci déplorent cependant que le courrier ait été signé, sans aucune allusion à la réponse à la lettre de 2004 adressée par le conseil constitutionnel.
Dans leur réplique, les avocats du Pdci tenteront d’établir un lien entre le courrier précédent de 2004 et celui du 3 juillet 2020. Au passage, ils envisagent demander que le Président Bédié mette à leur disposition, la fiche de virement relative à ses émoluments perçus, pour s’assurer que depuis 2011, il n’y a pas eu (peut-être à l’insu de son plein gré) un versement d’argent au nom d’une ligne mentionnant sa qualité de membre du conseil constitutionnel, comme peut le laisser penser à première vue la lettre du 3 juillet 2020.
Charles K
Commentaires Facebook