Communiqué de la DEA affaires juridiques du Rhdp
Certains partis de l’opposition politique (FPI, GPS et PDCI) ont déposé des requêtes au Conseil
Constitutionnel qui se prononcera conformément à la Constitution. Ces requêtes de l’opposition ne
font que relater des arguments décousus et partisans qui ne résistent pas à l’analyse juridique. Nous
notons tout de même que ces saisines montrent que l’opposition fait confiance au Conseil
Constitutionnel qui statue sur l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle.
Après les débats sur l’éligibilité des candidats, c’est la période de l’examen des candidatures à l’élection
présidentielle par la juridiction constitutionnelle. Le RHDP, attaché à la culture républicaine, fait
confiance aux institutions de la République, notamment au Conseil Constitutionnel, organe régulateur
du fonctionnement des pouvoirs publics.
L’éligibilité du candidat Alassane OUATTARA à l’élection présidentielle ne souffrant d’aucune
irrégularité juridique, le RHDP respire une sérénité sans faille dans l’attente du prononcé de la
décision du juge constitutionnel.
Chacun a dit sa part de vérité sur les questions touchant à l’éligibilité du Président de la république en
exercice. Le Conseil constitutionnel statuant en formation juridictionnelle collégiale, dira la vérité du
droit. Et cette vérité s’imposera à tous, car les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles
d’aucun recours.
Fait à Abidjan, le 09 septembre 2020
La Cellule juridique de la DEA affaires juridiques du RHDP
– Mon ami Bob (entendez Robert Guéi) ;
– Mon ami Chirac ;
– Mon ami Strauss Kahn (jusqu’à ses embrouilles avec la femme de chambre guinéenne) ;
– Mon ami Sarkozy ;
– Mon amis et frère Gbagbo ;
– Mon grand-frère Bédié ;
– Mon ami Ouraga Obou ;
– Et dernièrement, dans ce communiqué laconique suite à la rencontre suppliée, forcée et obtenue : Mon ami Macron. Là en revanche, c’est allé très vite. Tape vigoureuse sur les doigts, pour une réécriture du communiqué où « ami Macron » devient très vite « homologue Macron ».
Ainsi est fait « notre ami » Ladji Forceur, à qui il pousse des amis partout sauf à Sindou, à Bobo-Dioulasso et Ouaga, endroits où pourtant, il a grandi. Car quand il veut forcer une chose, une décision, notre homme se déclare publiquement « ami de… ». Ils ont tous été embobinés depuis, le dernier en date étant Ouraga Obou, obligé de la fermer depuis qu’il aurait dites certaines choses à « son ami » sur la Constitution et la possibilité du 3ème mandat. Avec Macron « qui n’a pas l’âge de son 1er fils », remontage de bretelles en règle : l’offrande de Dieu (Emmanuel) n’entend pas être présenté comme « ami » d’un dictateur tropical qui emprisonne femmes et député, entretient des Tontons Macoutes qui poignardent et tailladent au coupe-coupe des manifestants. Il n’empêche, l’homme a déjà dû annoncer que le Président du Conseil Constitutionnel est un ami. Et que fait-on entre amis ? On se rend de petits services, comme inventer un barbarisme juridique comme « candidature dérivée », et valider une candidature unanimement perçue comme illégale. Et plus si affinités après le 31 Octobre prochain. Avoir confiance dans le Conseil Constitutionnel ? C’est sans doute aucun la meilleure blague de l’année 2020 !