Abidjan, le 25 août 2020 – Invité du « Magazine du dimanche » du Journal télévisé de 13H de RTI1, le 23 août 2020, le directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Antoine Méa Tanoh, a relevé une baisse de 50% du taux de mortalité due au paludisme, de 2017 à 2020, en Côte d’Ivoire.
« En 2017, nous étions à 3 332 décès par an dus au paludisme. Aujourd’hui, nous sommes à 1 641 décès. Soit un taux de mortalité en baisse d’environ 50%. Et cette régression continue en 2020 », a déclaré Antoine Méa Tanoh.
Pour autant, a souligné le directeur du PNLP, le paludisme demeure la première cause des consultations en Côte d’Ivoire.
Concernant les moustiquaires imprégnées, visant à lutter contre le paludisme, il a relevé une bonne prise de conscience de la population. Notant que le taux d’utilisation est passé de 33% en 2012 à 63% en 2020.
« Il nous faut atteindre, au moins, un taux de 80% d’utilisation des moustiquaires, pour mieux maîtriser cette maladie », a-t-il dit.
Antoine Méa Tanoh a annoncé que la lutte contre le paludisme sera intensifiée dans neuf zones endémiques, notamment dans les régions du Moronou, de l’Indénié-Djuablin, du N’Zi, du Bélier, du Bounkani, du Folon, du Cavally, du Guémon et du Bafing.
Source : CICG
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