(Agence Ecofin) – En Côte d’Ivoire, l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED) vient remettre une couche sur « les défauts » de la presse ivoirienne. Comme l’ANP, il y a quelques jours, l’OLPED reproche notamment de l’irrévérence et de l’incitation à la violence.
En Côte d’Ivoire, deux rapports de monitorings de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie mettent l’accent sur des fautes d’éthique et de déontologie des médias. Prévu pour paraître le 1er septembre 2020, leur contenu a été annoncé par le président de l’organisation, Zio Moussa.
« Ces deux monitorings montrent bien que les fautes d’éthique et déontologiques continuent à essaimer dans les pages des journaux en Côte d’Ivoire, mais aussi sur les antennes du service public audiovisuel », a dit Zio Moussa. Selon lui, les fautes reprochées au média concernent essentiellement « les injures à la puissance publique, les irrévérences ; les incitations à la révolte, à la violence ; parfois même l’appel au meurtre ou l’apologie de la guerre ».
Les fautes reprochées aux médias ivoiriens par ces rapports ressemblent étonnamment à celles reprochées il y a quelques jours aux journalistes par l’ANP.
Servan Ahougnon
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