Par Connectionivoirienne | Sylvie Kouamé
Près de deux semaines après l’annonce de l’intention du chef de l’État ivoirien de briquer un 3e mandat, la France officielle n’a toujours pas réagit, tout comme de nombreux autres pays, UA, Cedeao, UE, Onu, habitués à donner de la voix dès que quelque chose se produisait en Côte-d’Ivoire.
Pour l’opposant et ancien socialiste, Mamadou Koulibaly, candidat de Lider (droite) à la présidentielle d’octobre prochain : «Il faut saluer la posture de l’État français, qui pour une fois, et contrairement à ses habitudes, garde une neutralité dans l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire. Il est important pour nous que les pays amis et alliés, observent sans interférer, mais restent informés. »
Koulibaly a peut-être oublié la visite du ministre français des affaires étrangères, ancien ministre de la défense, Le Drian à Abidjan, quelques jours avant l’enterrement du regretté Amadou Gon. L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte-d’Ivoire, a aussi oublié que l’actuel président français Emmanuel Macron s’était précipité de produire un tweet en mars dernier à l’annonce de la non-candidature de Ouattara en 2020. Un tweet dans lequel Macron saluait la décision du président Alassane Ouattara de passer le flambeau à une génération plus jeune.
Par contre, depuis le discours polémique du 6 août dernier dans lequel Alassane Ouattara annonçait sa volonté de briguer un nouveau mandat, Emmanuel Macron est resté muet. Un silence que contrairement à monsieur Koulibaly, beaucoup d’autres observateurs interprètent comme un assentiment tacite de l’Élysée ou une gêne chez Macron, noyauté par les «vieillards», gardiens des intérêts vitaux, stratégiques et économiques français en Afrique.
La France devient officieusement toujours NEUTRE et IMPARTIALE quand elle est face à un GRAND DILEMME comme le volt-face(ou U-turn) de DRAMANE WA-TRA