En démocratie le pouvoir se partage et les occidentaux l’ont s’y bien compris qu’ils ne sont plus au stage de constitutions fantaisistes que nous vivons encore en Afrique et en Côte d’Ivoire. Les présidents Africains en général ont séjourné dans ces pays occidentaux, ils savent donc bien que les pouvoirs s’équilibrent entre l’exécutif, le législatif, le sénatorial, et les régions. Pourquoi dès que ces Africains deviennent présidents dans leurs pays, ils préfèrent qu’on les vénèrent? L’erreur a été commise aux temps des indépendances.
Nos “pères des indépendances” ont pris le chemin du culte de la personnalité. Les générations d’après les présidents Houphouët devraient corriger cette erreur en instaurant des systèmes démocratiques dans leurs pays respectifs. Je pense qu’il n’est pas encore tard pour bien faire. Si tant que l’on se soucie du bien être des populations dans des systèmes démocratiques, pourquoi ne pas accepter d’équilibrer les pouvoirs? Vue la situation actuelle en Côte d’Ivoire depuis l’annonce de candidature du président ouattara en plus des nombreuses frustrations sous ce régime, je propose les solutions suivantes:
1-Activer l’article 48 comme l’a fait M. Gbagbo en son temps pour prendre les mesures suivantes:
1-Accepter le report de la présidentielle d’environ 10 mois. Ouattara peut demeurer président puisqu’il n’y a pas de nouveau président encore
2-Accepter de rééquilibrer la commission électorale, lui accorder son autonomie. Elle ne doit plus prendre ses instructions de la présidence
3-Prendre une loi d’amnistie qui libère et qui autorise tous les ivoiriens exilés et prisonniers politiques, etc désireux de se présenter aux différentes élections dans le pays.
4-Constituer un comité d’experts de tout bord politique consensuel pour examiner les points confligenes de la constitution actuelle et mieux réduire les pouvoirs du président de la république. Oui il faut absolument équilibrer les pouvoirs de l’exécutif, judiciaire, législatif, sénatorial, régional. Que ces institutions de l’Etat ne dépendent plus de la présidente dans la pratique. La séparation des pouvoirs est une vue de l’esprit en Afrique parce que la réalité est toute autre chose dans la pratique.
5-Les experts constitutionnalistes doivent préciser que tout changement dans la constitution ne concerne pas la mandature du président en exercice car il aura déjà prêté serment ultérieurement
6-Supprimer le budget de souveraineté de la présidence de la république dans la nouvelles constitution
7-Dans la nouvelle constitution, il doit y être publié le salaire du président de la république et ses quelques avantages auxquels il a droit
8-Préciser et limiter le nombre de départements ministériels pour de bon
9-Verrouiller la nouvelle constitution à venir afin que tout président qui vient n’ait pas le droit d’y toucher mais la respecter scrupuleusement au risque d’être démis avant le terme de son mandat.
10-Cette constitution prendra effet immédiatement avec la prochaine élection présidentielle à laquelle je le répète tout le monde peut prendre part y compris vous même.
Nous voulons ainsi clore la parenthèse des constitutions personnelles et des pouvoirs excessifs du président de la république, source des conflits en Afrique et en Côte d’Ivoire. Personne ne cherchera plus forcément à plaire au président de la république, à être un de ses proches, etc. Le président sera comme un des hauts fonctionnaires de l’etat.
Ne craignez rien à faire cette ouverture historique qui fera de vous le deuxième Houphouët du pays. Vous même et vos partisans auront du temps pour consolider vos acquis et même garantir votre réélection. Votre bilan est là, inattaquable en plus de cette large ouverture historique que je vous propose et qui libère tout le monde. L’opposition a du mal à se mettre d’accord sur le choix d’un seul candidat alors que le RHDP n’a qu’un seul candidat, c’est aussi une force. Tous les opposants veulent chacun être candidat à la présidence, c’est une faiblesse pour eux et le candidat du RHDP pourra largement en profiter pour tout rafler. Avec ces propositions, le pays retrouvera la paix.
Dr. Charles Koudou, Administrateur de la Santé
Consultant en Santé et Développement.
Président de Conscience Nationale pour le Développement (société civile)
koudoucharles@gmail.com
Dr Charles Koudou, vous vivez au pays des Bisounours on dirait. Si vos propositions sont l’expression de la bonne foi et du bon sens, elles se heurtent en revanche à la terrible réalité qui renvoie dos-à-dos opposants et pouvoir. Et à ce stade d’incompatibilité d’intérêts, on en arrive forcément à la relation de belligérance. Car la saine analyse du contexte laisse voir de part et d’autre :
1°) Une opposition dans laquelle chacun se croit un destin présidentiel, au point d’être incapables de s’accorder sur une plateforme de gouvernance a minima, rassemblés dans le seul et unique moteur du rejet de Ouattara. Je ne lis rien dans leurs actes et propos qui donne l’impression d’une idéalisation de la société ivoirienne et nous sorte du cercle vicieux de la violence et de la dictature. Pire, on voit ces opposants pour la plupart lorgner le gros butin de guerre constitué par Ouattara du fait de l’acquis d’un budget de souveraineté qui, désormais flirte avec les 400 milliards l’an. On s’étriperait allègrement comme des gueux pour moins que ça…
2°) Un pouvoir dont le passé remplit les placards de squelettes et de cadavres encore frais ; un pouvoir dont les liens familiaux et ramifications occultes attirés par l’odeur de l’éléphant fraîchement abattu, ont fondu comme des vautours sur la dépouille de l’animal. Ils se sont taillé des parts et quartiers entiers, ont planté leurs crocs très profond dans la viande et ne sont prêts pour rien au monde à lâcher le morceau. Ils ont pleine conscience de ce qui leur pend au nez, et ne sont pas disposés à répondre de leurs actes. Que leur reste-t-il comme solutions ? Tenter le tout pour le tout : ça passe ou ça casse. Dans le meilleur des cas, ça passe même s’ils doivent ne pas ménager le sang dans la répression. Dans le pire, ils « Somalisent » le pays avec lequel, en vérité, ils n’ont pour l’essentiel pas grand lien de rattachement, et dans ce bordel, ils prennent la clé des champs avec le fruit de leurs rapines.
A ces 2 entités en présence, il est difficile, voire impossible, de faire entendre le discours de raison que vous tenez. Mais bon, prions toujours…
. Dans le pire, ils « Somalisent » le pays avec lequel, en vérité, ils n’ont pour l’essentiel pas grand lien de rattachement…..dixit le nazillon baoulé…
Vous avez lu Mr Charles Koudou ? Cette phrase résume le seul et unique problème politique de ce pays …une bonne partie de haineux et d’ignorants ,incultes et sous-informés quant à la sociologie et au peuplement de ce pays ( qu’espérer de personnes qui ont été soi-disant scolarisées au temps de la Fesci ) pense qu’ « en vérité ils sont les seuls qui ont un grand lien de rattachement » ( sic) à ce pays …
Tout est dit ..bon on ne va pas refaire le débat ou essayer de leur démontrer que comme toujours ils brassent du vent et avancent des stupidités abyssales …Heureusement pour eux que le président de ce pays s’appelle ADO …bref …rien n’y fera ..les nazillons sont dans leur logique et nous les cibles sommes plus que prêtes à riposter …
Quant à vos propositions elles sont pertinentes sauf en ce qui concerne les point 3 et 9 ..
En effet le gouvernement n’a exilé personne ..ceux qui sont en exil savent les actes qu’ils ont posés ;on ne peut pas tout passer par pertes et profits ..
Le point 9 est inapplicable parce qu’il interdit aux générations futures d’avoir leur constitution qui sera adaptée à leurs exigences du moment …
Si les français avaient par exemple écrit un article de ce genre ils seraient encore à la constitution du 10 Août 1792 avec le régime des sans-culottes …inimaginable en 2020 n’est ce pas ?
Les autres propositions sont par contre assez innovantes et peuvent être examinées de plus près …mais avec la période que nous vivons il n’est pas évident que vous soyez écouté…
Mantape Maïga ,malien du Château Rouge…en attente de somatisation..