La diaspora burkinabé unie au sein du mouvement dénommé ‘’C’est le Moment‘’ a tenu son premier congrès extraordinaire ce samedi 08 août à Abidjan, à l’hôtel Ivoire sur fond de soutien au président Jean Roch Marc Kaboré. « Sept millions de burkinabé dans la diaspora. Quelles stratégies de participation à la vie politique, économique et sociale du Burkina Faso», c’est autour de ce thème que les membres de ce mouvement ont tenu leur congrès.
M. Moumouni Pograwa a été plébiscité lors du congrès pour conduire la destinée de ce mouvement. Pour lui il était important pour la diaspora du Burkina de s’organiser afin de prendre en main son destin. Dans la mesure où ces millions de burkinabé de la diaspora constituent une force qui ne doit pas rester en marge de la vie sociopolitique et économique de leur pays.
« Nous voulons démontrer nos actions patriotiques parce que nous sommes environ sept millions de personnes qui vivent hors du Burkina Faso. Il était question de nous mettre ensemble pour participer efficacement à la vie de notre nation. Ce congrès est historique parce que c’est le tout premier de la diaspora burkinabé vivant dans le monde», a expliqué d’entrée M. Moumouni .
Selon Moumouni Pograwa, la diaspora burkinabé constitue aussi bien une force politique qu’économique car ce sont plus de 58 milliards de FCFA qu’elle transfère chaque année au Burkina. Poursuivant ses explications, il a indiqué que son mouvement a décidé d’honorer le président burkinabé Jean Marc Roch Kaboré pour ses nombreuses actions en faveur de la diaspora burkinabé. Et que la seule manière de lui marquer leur reconnaissance est de le soutenir à l’élection présidentielle prochaine en soutenant sa candidature.
«Nous voulons prendre notre destin en main qui est de choisir un champion, un commandant, un combattant parce que nous nous sommes rendus compte que depuis les indépendances, la diaspora burkinabé n’a jamais participé aux élections et il a fallu que le président Roch Marc Christian Kaboré vienne au pouvoir pour que ce rêve devienne une réalité. C’est donc un devoir pour nous, un devoir de reconnaissance pour tout ce qu’il a fait pour la diaspora burkinabé. Il ne s’agit pas pour nous de regarder ce qui est bien ou ce qui n’est pas bien. Il s’agit pour nous de regarder ce qu’il a fait pour la diaspora. C’est grâce à lui que nous avons le droit de vote, des papiers étant hors de notre pays. La diaspora a près de dix sièges à l’assemblée nationale dans la nouvelle constitution. Grâce au président Kaboré, la diaspora burkinabé participe au débat politique au niveau du Burkina Faso. Nous avons un ministère des burkinabé de l’étranger .. », a-t-il justifié.
Ce sont des centaines de burkinabé notamment des délégués consulaires, des chefs de communauté, des opérateurs économiques venus de divers pays qui ont effectué le déplacement de Sofitel hôtel ivoire pour prendre part à cet important congrès.
Albert Zaté, correspondance particulière
Un jour Nous pourriront faire comme les Gabonais: » Gabonais d’ABORD…. »