J’ai lu avec étonnement un post signé par vos soins, publication dans laquelle vous avez cru devoir remettre en cause des propos que j’aurais tenus ou que j’ai tenus. Ces écrits qui puent le mensonge et intitulés « Dr NENE BI, YOU BI YOU ? » appellent une réponse appropriée de ma part.
Après avoir pris le soin de parcourir les lignes écrites par M. GRAH, j’en suis arrivé à m’interroger sur la motivation réelle de ce monsieur au regard des mensonges pluriels contenus dans son écrit. Je vous pose donc une question en Kirundi : M. GRAH ANGE OLIVIER, URI NDE ? (M. GRAH ANGE OLIVIER, QUI ES-TU ?)
J’espérais que par respect pour vous-même, vous mettriez une sourdine à votre vilénie en faisant à nouveau une publication pour faire acte de repentance et avoir l’humilité de me présenter vos excuses, après avoir pris conscience et réalisé que volontairement ou involontairement, vous avez fait des allégations mensongères à mon égard en publiant un tissu de mensonges.
Après avoir pris connaissance du contenu du décret présidentiel contenant les critères de désignation des représentants de la société civile au sein du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), après avoir réécouté l’émission de la NCI à laquelle j’ai participé, après avoir réalisé le caractère erroné et mensonger des informations par vous communiquées …j’espérais que l’humilité vous amènerait à présenter vos excuses à votre jeune frère que je suis en reconnaissant que pour le coup, vous vous êtes mal illustré en démontrant à vos lecteurs, que votre guéridon n’est que le mensonge.
Mais, c’était oublier à quel point l’esprit qui vit en vous ne saurait vous empêcher de revenir sur vos basses œuvres.
M. GRAH ANGE OLIVIER, URI NDE ?
Vous aviez sans aucune retenue et au vu de tout un chacun, fait sur les réseaux sociaux, des déclarations mensongères contre ma personne. Et comble de perfidie, vous avez volontairement ou par erreur, cru devoir nier des évidences, des informations dont la véracité sont vérifiables à travers des faits, un texte de droit existant et une émission suivie en direct par des milliers d’ivoiriens.
Quelle était votre réelle motivation en écrivant ces lignes truffées de mensonges d’un bout à l’autre ?
Tout en ayant connu désormais l’un de vos dénominateurs, à savoir le mensonge, j’ai voulu, même étant au courant de vos contre-vérités, garder le silence et espérer un repentir actif de votre part. Hélas ! Je réalise qu’il s’agit d’une peine perdue car votre orgueil ne vous permettrait pas d’avoir la faiblesse de reconnaitre votre erreur ou votre mensonge. Après lecture de mes observations laconiques publiées en commentaire de votre fameux post à moi dédié sur votre page facebook en date du 20 juillet 2020, vous aviez promis y répondre quand vous aurez le temps. Du 20 Juillet au 06 Aout, seize (16) jours se sont écoulés, vous demeurez toujours silencieux alors que vous aviez promis répondre aux observations objectives par moi soulevées… Vous l’avez certainement oublié ; ce n’est pas bien grave. Je veux juste vous le rappeler…
Avez-vous pris connaissance du décret n°2019-119 du 06 février 2019 déterminant les modalités de désignation des membres du conseil national des droits de l’homme (CNDHCI) ? Avez-vous réalisé que ce texte existe réellement et contient effectivement des critères objectifs de désignation des membres du CNDH pour le compte de la société civile ?
Avez-vous réalisé que Dr Arsène NENE BI n’avait pas eu tort d’évoquer que l’Etat pouvait s’inspirer de ce texte dans le cadre de l’exécution de l’une des mesures de réparation ordonnées par la Cour Africaine ? Après vérification, avez-vous réalisé que l’APDH n’a jamais été exclue du processus de désignation des membres du CNDH ?
Après vérification, avez-vous réalisé que l’APDH n’a jamais pris l’initiative d’organiser une Conférence de presse pour dénoncer son imaginaire exclusion du processus de désignation des membres du CNDH ? Après vérification, avez-vous réalisé que pour le coup, vous avez été manipulé par les mensonges de votre informateur encagoulé et au dos visible ?
Après vérification, avez-vous réalisé que la Présidente de l’Organisation dont le siège a abrité la conférence de presse à laquelle vous faites maladroitement allusion, a été candidate malheureuse à l’élection des membres du CNDH au titre de la société civile ?
Pour le peu de respect que j’ai encore pour vous, je vous invite à mettre fin à votre entreprise macabre et scabreuse dans l’unique but de travestir l’histoire et des faits vérifiables.
M. GRAH ANGE OLIVIER, URI NDE ?
J’ai pris la décision de fournir une réponse à ces mensonges distillés par ce monsieur afin de rétablir la vérité et permettre aux ivoiriens qui ont habituellement pris l’habitude de lire M. GRAH, de juger par eux-mêmes, la nature ou le caractère de cet homme.
Plus sérieusement, qu’est-il arrivé à M. GRAH Ange ? Qu’arrive-t-il à Monsieur GRAH pour pouvoir consacrer son temps et son énergie à penser, réfléchir, écrire et publier des informations marquées au coin du mensonge ?
M. GRAH ANGE OLIVIER, URI NDE ?
M. GRAH, vous et moi, avons en commun d’avoir étudié et pratiqué le droit. Et vous savez autant que moi, qu’un juriste se doit d’étayer ses allégations par des preuves au risque de tomber dans le ridicule, le mensonge. Qui plus est, vous avez été Magistrat, vous n’avez donc pas le droit de vous illustrer de cette manière…
Dans ce message qui est une réponse directe à Monsieur Grah Ange, je prendrai le soin de relever, ses propos orduriers publiés et relever les différents mensonges au soutien de cette dérive verbale.
Mais avant, permettez-moi de remercier M. GRAH, qui faute d’ennui ou d’oisiveté, a décidé de me faire un clin d’œil.
Malheureusement, le clin d’œil aura eu pour seul effet de démontrer que cet homme est une personnification du mensonge. Je vais à présent démontrer point après point, que les allégations de M. GRAH Ange sont le produit d’une pure affabulation.
1. OUI LA DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA SOCIETE CIVILE AU SEIN DU CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME A ETE FAITE SUR LA BASE DE CRITERES PREDEFINIS DANS LE DECRET N°2019-119 DU 06 FEVRIER 2019 DETERMINANT LES MODALITES DE DESIGNATION DES MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME !
M. GRAH Olivier, dans sa volonté de s’en prendre à moi et espérer pouvoir me vouer aux gémonies, affirme ceci, à l’entame de sa dérive verbale :
« Peut-on prendre le Docteur Nene Bi au sérieux lorsqu’on constate qu’il dit des choses contraires aux positions officielles d’APDH ? Je suis surpris de le voir faire état de prétendus critères qui auraient été retenus pour choisir les Organisations de la Société civile qui animent le Conseil National des Droits de L’Homme, alors que lors de la composition des organes du Conseil, APDH accompagnée de nombreuses autres organisations de la société civile avait tenu une conférence de presse pour dénoncer l’absence de critères ayant présidé à ce choix. Des organisations comme APDH n’avaient pas été retenues sans justification légale ni légitime. ».
On le voit, M. Grah Ange Olivier dit être surpris que j’ai fait mention de l’existence de critères précis ayant servi de fondement à la désignation des organisations de la société civile animant le Conseil national des droits de l’Homme. Par cette affirmation, M. Grah Ange Olivier démontre qu’il a un problème avec la vérité. Et pour cause, contrairement à ses allégations mensongères, il existe en Côte d’Ivoire un décret précisant les critères de désignation des représentants de la société civile au sein du CNDH. La désignation des représentants des organisations de la société civile (OSC) animant le Conseil national des droits de l’homme a donc bel et bien eu lieu sur la base de critères objectifs contenus dans le décret n°2019-119 du 06 février 2019 déterminant les modalités de désignation des membres du conseil national des droits de l’homme (CNDH).
Monsieur Grah, dans votre veine tentative de vous en prendre à moi, vous affirmez qu’aucun critère n’a servi de bréviaire à l’élection des représentants de la société civile au sein du CNDH. Les articles 2, 3, 4, 5 et 6 du décret n°2019-119 du 06 février 2019 déterminant les modalités de désignation des membres du conseil national des droits de l’homme et contenant des critères objectifs et précis, suffisent amplement à montrer la vacuité de vos propos et à interroger les motivations réelles de votre billet truffé d’autres affirmations péremptoires qui sont en conflit avec la vérité. Lisez bien ce texte et vous verrez que vous faites fausse route. Je le répète, ce texte contient en ses articles 2, 3, 4, 5 et 6, les critères de désignation des représentants de la société civile au sein du CNDH et ce contrairement à vos allégations mensongères.
L’’élection des représentants de la société civile au sein du CNDH a donc été réalisée sur la base de critères objectifs contenus dans un texte de droit, à savoir, le décret n°2019-119 du 06 février 2019 déterminant les modalités de désignation des membres du conseil national des droits de l’homme. Mieux, ces critères ont permis d’opérer un filtrage des OSC candidates ou électrices, après que ces critères aient été communiqués aux organisations de la société civile par le secrétariat d’Etat aux droits de l’homme à travers des courriers transmis en bonne et due forme. Soutenir le contraire, c’est entretenir un mensonge inutile. Toutes les OSC ayant pris part à l’élection relative à la désignation des représentants de la société civile au sein du CNDH, dans les locaux du Secrétariat d’Etat aux droits humains, existent encore et peuvent prouver la véracité de mes dires.
En un mot, que M. Grah Ange Olivier nie l’existence de ce décret contenant des critères objectifs de désignation des membres du CNDH, démontre simplement qu’il a été soit induit en erreur, soit il a volontairement menti ou soit il ignore simplement l’existence d’un tel décret. Je me propose de transmettre ce décret à Monsieur GRAH Ange au cas où il manifesterait un tel désir d’en prendre connaissance.
Ce décret auquel j’ai fait implicitement allusion au cours du débat télévisé organisé par la Nouvelle Chaine Ivoirienne (NCI) existe donc bel et bien. Le gouvernement peut en effet s’en inspirer pour régler l’une des deux mesures de réparation ordonnées par la cour africaine, et ce, n’en déplaise au sieur GRAH Ange.
Je ne saurais refermer cette partie en interrogeant M. GRAH Ange sur ce qu’il appelle « Positions officielles de l’APDH ». Vous n’êtes pas un membre de l’APDH et vous résidez, mutatis mutandis, à l’étranger. Etes-vous plus au parfum des positions officielles de l’APDH que le Président de l’APDH que je suis ? Siégez-vous au sein de quelle instance de l’APDH pour avoir la primeur d’une quelconque position officielle de l’APDH que vous semblez connaître mieux que son Président en exercice et tous les autres membres de l’APDH ? Doit-on raisonnablement vous prendre au sérieux ? Merci de bien vouloir me communiquer ce que vous qualifiez de « positions officielles de l’APDH ». Je vous en saurai infiniment gré.
2. L’APDH N’A JAMAIS ETE EXCLUE DU PROCESSUS DE DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA SOCIETE CIVILE AU SEIN DU CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME CONTRAIREMENT AU SECOND MENSONGE DE M. GRAH
Le second mensonge distillé par M. GRAH fut d’écrire péremptoirement que l’APDH aurait été exclue du processus de désignation des représentants de la société civile au sein du Conseil national des droits de l’homme (CNDH). L’existence du courrier d’invitation de Mme le Secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme, Mme Aimée ZEBEYOU ainsi que la liste de présence et le procès-verbal de l’élection des représentants de la société civile ivoirienne pour le compte du CNDH, suffisent amplement à démonter cet autre mensonge dont M. GRAH Ange serait devenu coutumier.
Pour être un mensonge, ce second mensonge sorti du sommeil de M. Grah m’amène à devoir m’interroger cette fois sur les raisons véritables ou cachées de telles affirmations. Non, mon Cher Grah, you be you ? Qui êtes-vous ? Où allez-vous ? Que vous arrive-t-il ?
Etes-vous obligé de débiter autant de contre-vérités inutiles ? A quelle fin le faites-vous ?
Contrairement à votre flatus vocis, l’APDH n’a jamais organisé une conférence de presse pour signifier qu’elle a été exclue du processus de désignation des membres du CNDH. Non Monsieur Grah ! Ne vous laissez pas allez à ce niveau. A la vérité et pour éclairer votre lanterne, un membre de l’APDH nous avait demandé de tenir une conférence de presse pour le compte des ONG non retenues ; ce que j’ai poliment décliné en lui signifiant qu’il appartenait à ces ONG de prendre par elles-mêmes, une telle initiative, si d’aventure elles se sentaient lésées dans le processus considéré.
Mieux, en ma qualité de Président de l’APDH, j’ai dûment mandaté M. OLIGBO Romaric, 2ème Vice-Président de l’APDH aux fins de prendre part effectivement à cette élection en tant qu’électeur pour le compte de l’APDH. Cette mission a été très bien accomplie par M.OLIGBO. Les traces de sa participation au vote existent sur le procès-verbal de ces élections. Vous pouvez vous le procurez auprès du secrétariat d’Etat aux droits de l’homme.
Par ailleurs, pour votre gouverne, l’APDH n’a point participé à la conférence de presse à laquelle vous faites allusion. Le Président de l’APDH n’y a jamais participé et n’a mandaté personne pour y participer pour le compte de l’Apdh. Mieux, des ONG ayant participé à cette conférence de presse, y compris celle ayant abrité cette conférence de presse, ont tous finalement participé à cette élection. Qui plus est, l’ong ayant abrité cette conférence de presse, a présenté la candidature de sa Présidente à ces élections.
En un mot, l’APDH n’a jamais été exclue du processus de désignation des membres du CNDH pour le compte de la société civile ; elle a bien participé au processus de désignation des représentants des OSC en tant qu’électrice et n’a jamais pris part à la conférence de presse à laquelle vous avez maladroitement fait allusion.
3. DU MENSONGE CONTENU DANS SON ALLEGATION « ON LE VOIT PLUTOT SOUTENIR QU’APDH S’ETAIT TROMPEE AU MOMENT OU ELLE INTRODUISAIT SA REQUETE ».
Un autre mensonge servi par Monsieur GRAH Ange est de dire que j’aurais affirmé sur le plateau de la NCI 360, que l’APDH s’était trompé au moment où elle initiait sa requête. Pouvez-vous svp, M. GRAH Ange montrer l’extrait de l’émission où pareil propos aurait été tenu par moi ? Décidément, vous avez un réel problème avec la vérité. C’est bien dommage pour un ex-magistrat qui pense travestir des paroles prononcées publiquement sur un plateau de télévision devant tout le monde et encore vérifiables.
Je vous pardonne ces agissements.
Je n’ai jamais affirmé au cours de cette émission que l’APDH s’était trompée au moment de la requête. Soit vous avez choisi de l’entendre ainsi où vos motivations en écrivant ces lignes sont malsaines. Je vous mets au défi de me confondre en rapportant la preuve d’une telle allégation à travers un seul extrait de l’émission…
A la vérité, vous ne pourrez jamais rapporter la preuve d’une telle allégation mensongère.
Je me permets de vous redire l’idée que j’ai évoquée et que j’assume pleinement : l’APDH et le GPATE, avant ( pour le projet de loi) et après l’adoption de la nouvelle loi portant recomposition de la CEI, ont récusé publiquement la présence du CNDH. Je précise que j’ai même dénoncé publiquement la présence du CNDH dans une déclaration et au cours d’une conférence de presse en indiquant entre autres raisons que la présence du CNDH n’avait jamais été évoquée lors du dialogue politique. D’autres responsables du GPATE ont également dénoncé cette présence en évoquant d’autres arguments… au soutien de leur idée.
Malheureusement, dans la récente décision, la Cour rejette l’un de ces arguments, notamment celui relatif à l’inféodation du CNDH au Gouvernement. Vous pouvez le voir au paragraphe 172 de la décision récente de la Cour africaine en ces termes : « La Cour estime également que les allégations relatives à l’inféodation du Conseil National des Droits de l’Homme et du Conseil Supérieur de la Magistrature au Gouvernement devraient être démontrées, étayées et non être limitées à de simples affirmations qui ne sont fondées sur aucun critère objectif. Elle les rejette en conséquence. ».
Reconnaître qu’à travers le contenu de ce paragraphe, la Cour m’a permis de me rendre compte de la limite du raisonnement que nous avons soutenu à cette époque, n’est pas du tout une faiblesse. Comme je l’ai indiqué sur le plateau de la NCI, cette position de la Cour nous renvoie au fait que sur certains points, chaque humain peut se tromper.
Dans le débat juridique, tout comme dans la vie de tous les jours, on peut soutenir une idée aujourd’hui et reconnaître plus tard, les limites de nos arguments lorsque le tiers arbitre, en l’occurrence, une juridiction régionale nous démontre dans une décision judiciaire, que notre argument d’hier apparait limité. Seuls les sots et les fanatiques n’admettent pas qu’ils se sont trompés, même face à l’évidence des arguments contenus dans une décision de justice.
N’étant ni sot ni fanatique, permettez-moi de reconnaitre une erreur qui fut mienne à un moment !
Dans le domaine scientifique quand on s’est trompé, ou quand on a défendu une thèse qui s’avère être erronée par l’effet d’une décision rendue par un juge, en l’occurrence, le juge régional africain, on peut et on doit avoir l’honnêteté de reconnaître son erreur. C’est de cette façon que des hommes qui assument des responsabilités doivent se comporter, en reconnaissant chacun les limites d’un argument défendu hier qui malheureusement n’a pas emporté l’adhésion du juge habilité à trancher la pertinence de l’argument.
4. Sur le sens et la portée de l’arrêt
Sur ce point, je vous invite à suivre à nouveau mon commentaire de l’arrêt sur le plateau de la NCI 360. Car au fond, je réalise que la différence de lecture dans l’interprétation de l’arrêt entre vous et moi, tient à peu de choses. Aussi, je me tiens disponible à mener tout débat juridique dépassionné autour de cet arrêt, avec vous, aux heure, lieu et canal de communication à votre convenance.
Je vous sais intelligent. Relisez à froid la décision et revenez vers moi pour des échanges dépassionnés.
Puisse la sagesse divine nous habiter et nous visiter en toute chose !
Fait à Bouaké, le 06/08/2020
Dr Arsène NENE BI
Enseignant-Chercheur en Droit Public
Président de l’APDH
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