Le président de La Nouvelle Côte d’Ivoire Gnamien Konan et l’Ong ‘’Urgence panafricaniste’’ de l’activiste anti-impérialiste et anti-système Kémi Séba ont signé dimanche 2 août 2020, une convention de collaboration. Un acte par lequel l’Ong entend soutenir l’ancien ministre, candidat pas officiellement déclaré à la présidentielle de 2020. La signature a eu pour cadre le siège de Lnci à Cocody Vallon. Gnamien Konan pour Lnci et Dr Brice Béhiri ont paraphé le document officialisant cette alliance.
L’Ong dont le leader connu est le franco-béninois Kémi Séba a justifié cet acte par la capacité de l’ancien ministre et ancien Dg des Douanes ivoiriennes à ‘’combattre la corruption sous toutes ses formes, à mettre fin à la médiocrité, à assainir l’administration ivoirienne et à promouvoir l’excellence’’ pour avoir déjà vu l’homme à l’œuvre.
A l’occasion, Gnamien Konan dans une sorte de profession de foi a fait étalage de son ambition pour laquelle il veut les rênes du pays. L’ancien ministre de Ouattara a décrié la gestion actuelle des deniers publics caractérisée selon lui, par un grand gaspillage qui priverait le pays de ressources importantes. A ce sujet, il dira que dans les pays sérieux, l’efficacité d’un gouvernement ne se mesure pas aux taux de croissance encore moins à l’accroissement du Pib. ‘’L’efficacité d’un gouvernement se juge en termes de demandeurs d’emplois (satisfaits)’’, a-t-il étayé avant d’étaler sa colère contre une formation au rabais.
Bannir les filières d’enseignement de lettres modernes, de criminologie
‘’Quand Gnamien Konan va arriver au pouvoir, ce sera le travail. On va danser moins et travailler plus. (…) Nos enfants en âge de travailler seront mis au travail de gré ou de force’’, tonne Gnamien Konan qui soutient mordicus que de l’argent existe sur le plan local pour soutenir des investissements massifs. ‘’Si on était au pouvoir, nous aurions 3 mille milliards de plus à investir dans l’école ‘’, a-t-il révélé martelant qu’il faut changer l’école. Il en donne un avant-goût : ‘’Dans un pays où on importe 500 milliards de FCFA en tonnes de riz, on forme des criminologues. (…) Pourquoi on ne fabrique pas de téléphones. Est-ce que c’est interdit ici ?’’, s’est interrogé Gnamien Konan qui envisage de mettre fin aux filières improductives à ses yeux et de bâtir au moins deux écoles de formation technique par département.
Mais aux dires de Gnamien Konan, tout cela passe par le respect de la démocratie car sans elle, point de développement. Aussi a-t-il invité les jeunes à s’engager dans la bataille pour l’instauration de la démocratie car nous n’y sommes pas encore. Il a terminé en s’engageant à être à la hauteur des espoirs placés en lui par l’organisation de Kémi Séba.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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