Le chef de l’État a décoré Amadou Gon Coulibaly à titre posthume et j’ai entendu, à la télévision, cette phrase que j’attendais impatiemment: « Le cercueil va être remis à la famille ».
Politiques, ça veut dire que pour vous-là est fini. Merci. Place maintenant au séculier.
On est en famille et tout va se dérouler dans la stricte intimité familiale. Et je me tourne aussitôt vers le sauvage Sénoufo. Tu es bête et l’heure de ta domestication a sonné.
Si tu es au tchapalodrome, reviens immédiatement! Si es couché sur ta natte avec les puces-là, lève-toi immédiatement ! Si tu es train de manger fonio avec sable-là, arrête immédiatement!
Mariatou Koné, Satigui Koné, Modeste Koné, Soungalo Kone, Aitou Nelly Kone, Kone Bruno, Issa Yeresso Sangare, Pepoussé Nicolas Coulibaly, Mamadou Soro, Issouf Kelofohoua Soro et consorts (chez ces abrutis-là, y’a pas nom; c’est Koné ou Soro ou Yéo), appelez immédiatement tous vos semblables.
Dans ses atours de suzerain, le seul chef incontesté et incontestable, indéboulonnable et indétrônable, vénéré et vénérable arrive.
Et le 17 juillet, ce n’est pas bon à Korhogo.
Prenez, ici et maintenant, toutes les dispositions les plus urgentes pour éviter d’être flagellés et humiliés sur la place publique de Gondala. À bon entendeur, bâtards.
Bally Ferro
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