Les parties ivoirienne et française échangent sur le renforcement des programmes
Abidjan, le 6 juillet 2020 – Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a exprimé le 6 juillet 2020 à Abidjan, le souhait d’un renforcement des programmes du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), en vue de maintenir la dynamique de croissance amorcée.
Adama Coulibaly représentait le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, lors de cette cérémonie de lancement de la mission d’instruction pour la signature d’un troisième C2D entre les parties ivoirienne et française.
« Cette mission se déroule dans un contexte particulier marquée par la pandémie à Coronavirus qui frappe tous les pays du monde. Les incidences de cette pandémie aux plans sanitaire et économique imposent de nouveaux défis aux gouvernements … L’objectif visé par la feuille de route de la coopération ivoiro-francaise est de contribuer significativement au maintien d’une dynamique de croissance économique forte, en la rendant davantage durable et inclusive », a-t-il dit.
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, il s’agit de renforcer les acquis des programmes engagés avec le C2D dans différents domaines, notamment la santé, avec le renforcement du système sanitaire, la formation des professionnels de la santé, la diversification de l’économie, l’emploi des jeunes, l’éducation-formation, l’eau potable, l’assainissement, etc.
Au cours de ces séances de travail, les parties ivoirienne et française vont dresser le bilan des deux premiers C2D et celui de l’exécution de la feuille de route de la coopération ivoiro-française signé en 2017. Elles feront également le point de la situation macro-économique et des besoins financiers, et enfin définir et valider le cadrage financier du 3ème C2D, en termes de montants, d’échéanciers, de durée, de secteurs de projets à financer, etc.
La première phase du C2D, de 2012-2015, était d’un montant de 413,25 milliards FCFA. Quant à la seconde phase, couvrant la période 2014-2020, le financement s’élève à 738 milliards FCFA.
Primature
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Pourquoi ce gouvernement dramane se croit obligé de recourir aux français pour des expertises que les Ivoiriens peuvent combler ? La Côte d’Ivoire n’a pas besoin des français pour la santé, la formation professionnelle, l’eau protable, l’économie. Bien au contraire la Côte d’Ivoire doit tenir les français loins de ces dossiers, car ils sont contre le développement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique en général…