La municipalité de Man a tenu le jeudi 25 juin, la 1ere session ordinaire de son conseil municipal.
En plus d’un bilan déjà qualifié de «positif», le maire, l’homme d’affaires, Aboubacar Fofana a annoncé de nombreux chantiers pour sa commune en plein épanouissement. En plus de la reconstruction de l’abattoir municipal, du marché central et de l’hôtel communal, le maire Aboubacar Fofana, qui s’en réjouit, a annoncé d’autres «projets innovateurs».
Se sont entre autres, une nouvelle grande gare routière, un centre artisanal pour handicapés, l’acquisition de 10 sabots, une remorqueuse pour la police municipale, la construction d’une piscine et d’une bibliothèque municipale. À cela s’ajoutent un espace pour le stationnement des camions poids lourds, un marché des artisans, la construction d’écoles dans les quartiers et villages communaux qui n’en ont pas et l’installation de bacs à ordures dans tous les coins de la ville.
«(…) Cette ville appelée autrefois le grand Yacoubadougou Paris, ou encore la cité des 18 montagnes, était une des plus belles villes de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui même si elle n’est pas la dernière des villes, Man présente un visage triste. Notre conseil municipal mettra son mandat à profit et son carnet d’adresses pour tenter de refaire la cité, le mieux qu’il peut pour changer le visage de notre ville. Nous avons pris des promesses de campagne et nous allons les tenir. En tout cas, rien ne nous arrêtera dans notre élan de développement», dira le maire.
Notons que la municipalité de Man, une ville de plus de 300 mille habitants, fonctionne avec un «petit » budget «insignifiant » de seulement 1milliard 500 millions de francs cfa, pour ses investissements.
A l’approche de la présidentielle de cette année, la ville aux mains d’un poulain du PM Amadou Gon, est mise en chantier, près de 20 ans après avoir été littéralement démantelée par la rébellion proche du RDR, ironie.
Pour les opposants FPI, PDCI et UDPCI, tous ces travaux sont des actions de campagne électorale. Ceux-ci accusent le RHDP d’être complice de la faillite de la ville, capitale de la première région touristique du pays, pour n’avoir jamais demandé aux rebelles qui lui étaient pourtant proches, de ne pas détruire la ville.
Avec Doumbia Balla Moise
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