Chacun sa VAR –
Wakili Alafé – extraits : » Pour tout ceux qui l’ignorent encore , je voudrais dire cette vérité : que Soro devienne Président, ou non, ne dépend pas de moi, mais de la volonté de Dieu, d’abord, et, ensuite, des Ivoiriens. Et si demain, Dieu voulant, le peuple ivoirien voulant, il devenait Président je ne prendrais pas les armes, et je ne serais pas le plus malheureux des ivoiriens ; car je m’arrange pour que ma vie et celle des miens ne dépendent pas de mes liens avec un Président de la République. J’ai eu le privilège d’avoir vécu sous le magistère des Présidents que la Côte d’Ivoire a connus , d’Houphouet au Président Ouattara, sans avoir de problèmes particuliers du fait de mon travail ou de ma relation avec eux. . Je ne pense pas que le Président qui succédera au Président Ouattara puisse être un sujet d’inquiétude particulière pour moi, même si l’arrogance de certains autour de Guillaume Soro peut conduire à une résistance acharnée ceux à qui ils promettent l’enfer le jour où Guillaume Soro deviendra Président de la République ! Comment croire que mes écrits peuvent changer le cours de l’histoire et le destin de Guillaume Soro ? Mes écrits déroulent un simple point de vue étayé de faits indiscutables : a-t-on, oui ou non, découvert des caches d’armes ?
Il s’agit de décryptages, de tentatives de comprendre les choses telles qu’elles sont. Il ne s’agit pas des épisodes d’un « Soro-Bashing » orchestré par un cabinet noir, qui en voudrait à Guillaume Soro. Ce sont les réactions violentes de certains membres de l’entourage de Soro, – la partie qui ne travaille pas assez et qui n’a pas les arguments suffisants pour répondre à la presse -, qui donnent du relief à mes articles. Guillaume Soro se plaint des procès en sorcellerie qui le condamnent. Que devrais-je dire en ce qui me concerne ? Je n’écris pas d’ « Ode à Staline », je ne fais pas allégeance à un gourou, – et je n’ai jamais considéré Soro comme un gourou -, je propose simplement des analyses suffisamment objectives, sans l’once d’une injure, avec un équilibre entre ce qui me semble positif et ce qui mérite d’être éclairci ».
Extraits -Wakili Alafé : » Je ne souhaite aucun malheur à Guillaume Soro mais je vous assure que beaucoup de tous ceux qui crient autour de lui en ce moment, ne seront plus là s’il devenait un simple citoyen, et ne disposait plus d’aucun pouvoir ni moyen pour aider à réaliser, et maintenir leur bien-être. Ils ont la loyauté de l’employé pour l’employeur ! Mais un employé est toujours prêt à offrir des services au meilleur employeur ! Qu’il soit entraîneur comme Mourhino ou Zidane (qui rêve d’équipe de France après le Réal) ou simple joueur comme Messi, Ronaldo, ou au service d’un politicien, un employé va toujours finalement chez les plus offrants ! Guillaume Soro devra donc se méfier de ses employés, des gens dont le sort et le bien-être dépendent de lui ! Selon moi, libérés des pesanteurs de l’activité gouvernementale, Gnamien Konan et Mabri Toikeuse avaient l’occasion de prendre de l’avance sur le terrain, et mieux peser sur l’avenir. Guillaume Soro lui est au coeur de l’action depuis plusieurs années. Cela offre des avantages et des opportunités et mobilise des partisans, mais en même temps, une telle situation met une pression terrible qui ne permet pas de savoir ce que l’on pèse. Moi ce que je pèse, l’État n’y est pour rien ; c’est grâce à mon petit journal, sans armes ! Il est clair que si les choses ne marchent pas un jour pour lui, beaucoup abandonneront la maison Soro. La force et le poids de l’État poussent à surévaluer le poids réel d’un homme politique. Ce que je dis est tout aussi valable pour Amadou Gon et Hamed Bakayoko, qui est , des trois celui a occupé au sein de l’État la position la moins élevée (il n’est que ministre d’État alors que les deux autres ont été Premier ministre. Et son mérite est d’exister vis-à-vis d’eux, malgré ce handicap. La force et l’aura de chacun devront s’évaluer sans la force du pied de l’appareil d’État. En dehors de la période Fesci, le reste du parcours de Guillaume Soro s’est fait grâce à la force de l’État ; car même lorsqu’il était SG de la rébellion, il était toujours porté par l’État de Côte d’Ivoire, en ses qualités de Ministre d’Etat, Premier ministre. Aujourd’hui il est ex Président de l’Assemblée nationale. Regardez Laurent Gbagbo loin de l’État comment il existe et est une réalité politique de poids quoi qu’on dise ! Je serais davantage impressionné par la capacité de la dynamique Soro, à exister sans la protection de l’État ».
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