Lu pour vous
Président Laurent Gbagbo a subi des douloureux événements qui auraient pu le décourager, voire le briser, mais l’homme s’est toujours relevé, a toujours tenu bon, a toujours rebondi, a toujours porté sa croix avec dignité et sans amertume. Avec le Président Laurent Gbagbo, le pays va retrouver son verbe et son sourire. Il est entré dans le temps de la victoire. Il a réussi à briser les liens de la détention. Il est réhabilité politiquement et juridiquement.
Quand quelqu’un laisse, quelqu’un prend. C’est le titre d’une chanson Zouglou en vogue en ce moment sur les bords de la lagune Ebrié. La Cour pénale internationale a laissé nos deux champions. A savoir le Président Laurent Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé. Et nous, on les a pris. Parce qu’on doit aller à Gagnoa. Personne ne veut rater l’événement. Tout le monde veut être un témoin oculaire.
Ils ne veulent pas entendre « Les on dit ; les oui dire ». Ce n’est pas pour se venger. Encore moins faire la guerre. Bien au contraire. C’est pour la paix et la réconciliation nationale. On va chanter et danser à l’unisson. On a déjà a apprêté l’orchestre. Et on a déjà appelé les grands artistes. Dodo Lather, Serges Kassy, Abou Galiets, Gadji Céli, Maga Dindin, Magic Diesel, Aïcha Koné. Et tous les chansonniers du territoire. Parce que Gagnoa sera la fête. Comme le dit Excellence Zadi, un frère mien : «La danse qui est un trait constitutif de notre culture a un aspect curatif, ce qui fait que même aux funérailles d’êtres chers (parfois), on danse afin de conjurer le mauvais sort et maintenir toujours le moral, malgré la douleur.
Alors, il ne faut pas blâmer ceux qui ont dansé et continuent de danser. C’est une expression légitime d’un ressenti : celui de vouloir la liberté. Cette liberté de nos parents, la liberté d’un peuple, la liberté tout court ».
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