Et le gouvernement fait machine-arrière sur des mesures comme le rassemblement. Tout le monde ou presque désigne un coupable, la population.
C’est le bouc-émissaire tout trouvé sur lequel tous, nous tombons à bras raccourcis. Or, les torts, dans cette propagation de la contamination, sont très largement partagés.
En effet, l’insouciance quasi-totale de la population conjuguée à la démission quasi-totale de l’État produit le résultat que nous observons: le laisser-aller quasi-total.
Même chez les Européens, il ne suffit pas de le dire dans un discours ou l’afficher dans les rues pour que cela soit. Il y a les contrôles tous azimuts et la répression.
Car, les sanctions, clairement énumérées, sont connues et les amendes, fixées. Et elles sont appliquées dans toute leur rigueur.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement continue de les brandir simplement comme des chiffons rouges. Lui-même n’y croit pas. Sait-on que depuis avril, le port du masque est prétendu obligatoire et que ne le respecte que celle ou celui qui veut, sans conséquence!?
Après le zèle du couvre-feu caractérisé par les abus de certains policiers et gendarmes, nulle part, aucun élément des forces de l’ordre pour rappeler à… l’ordre les contrevenants impunis.
De ce fait, partout ou presque, c’est le bordel. Car sans contrôle, la population est livrée à elle-même. Et alors, selon son libre-arbitre, chacun fait ce qu’il peut ou veut. Et tranquillement.
Et la pandémie a le vent en poupe au risque de donner raison aux Cassandre.
F. M. B.
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