Paradis fiscal très prisé, la monnaie du Liban s’effondre sous les coups des protestations

Par Connectionivoirienne

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AP Photo/Bilal Hussein)[/caption]

Le gouvernement de Hassan Diab est confronté à des appels croissants à démissionner après que la monnaie locale ait perdu plus de 25% de sa valeur en deux jours.

Des manifestants à Beyrouth au Liban ont mis le feu à une succursale de la Banque centrale du Liban, vandalisé plusieurs banques privées et se sont affrontés avec les forces de sécurité dans plusieurs localités ces derniers jours.

Selon la Croix-Rouge libanaise, au moins 41 personnes ont été blessées à Tripoli, ville portuaire et 2e ville du pays, située dans le nord.

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« Je suis vraiment énervé, c’est tout. Si les politiciens pensent qu’ils peuvent brûler nos cœurs comme ça, le feu va les atteindre aussi », a déclaré un ingénieur en informatique sans emploi Ali Qassem, 26 ans, au micro de Al Jazeera, après avoir versé du carburant sur des pneus en combustion sur un artère principale de Beyrouth.

Des dizaines de milliers de Libanais ont perdu leurs emplois au cours des six derniers mois et des centaines d’entreprises ont fermé leurs portes.

La raison principale, la chute de la livre locale, due à une pénurie de dollars américains, 2e monnaie la plus utilisée par les habitants du petit État, paradis fiscal préféré des riches du monde arabe.

La pénurie du billet vert a en effet fait chuter la livre libanaise de 1 500 pour 1$ l’été dernier – où elle était fixée depuis 23 ans – à plus 4 000 livres pour un dollar américain.

Avec Al Jazeera

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