Par Connectionivoirienne
Le président américain Donald Trump a autorisé ce jeudi des sanctions financieres et économiques, ainsi que des restrictions de voyage contre les fonctionnaires de la Cour pénale internationale, directement impliqués dans les enquêtes contre les troupes américaines et les responsables du renseignement américain responsables présumés d’éventuels crimes de guerre commis en Afghanistan.
Les États-Unis « ont rejeté à plusieurs reprises les affirmations de la Cour pénale internationale concernant sa compétence pour les crimes commis par des Américains », indiqué la Maison blanche dans un communiqué lu par son secrétaire à la presse.
Les actions de la CPI « constituent une attaque contre les droits du peuple américain et menacent de porter atteinte à notre souveraineté nationale », a-t-il déclaré.
Un haut responsable de l’administration a affirmé sous couvert d’anonymat que la Russie pourrait encourager les accusations contre le personnel américain. L’officiel a refusé de fournir des détails sur l’influence russe présumée du tribunal, selon l’agence de presse The Associated Press.
La Maison Blanche a qualifié le tribunal de bureaucratie « inexplicable et inefficace » qui « cible et menace le personnel américain » et celui de ses alliés.
Série d’attaques
Le décret signé par le président marque la dernière attaque de son administration contre des organisations internationales, des traités et des accords.
Depuis son entrée en fonction, Trump a retiré son pays de l’accord de Paris sur le climat, de l’accord sur le nucléaire iranien et de deux traités de contrôle des armements avec la Russie.
Il a retiré les États-Unis du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), et menacé de quitter l’Union postale internationale.
Trump a aussi a annoncé la fin de sa coopération avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en pleine pandémie de covid-19.
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