Par Connectionivoirienne
Le professeur basé à Marseille a réagi ce lundi sur Twitter à la publication des résultats de l’essai clinique Recovery pratiqué en Angleterre. Les résultats de cette étude qui utilise des doses qualifiées d’élevées d’hydroxychloroquine pour des patients hospitalisés du covid-19, ont été rendus publics le vendredi dernier, quelques heures seulement après la rétraction suivie du retrait d’un article douteux de The Lancet sur la même molécule.
Contrairement à la polémique en Europe et en Amérique autours de ce traitement anti-malaria, plusieurs pays africains continuent de guérir leurs patients en leur administrant des doses moins élevées à un stade précoce de la maladie.
Selon plusieurs analystes, les récentes études ciblées contre l’hydroxychloroquine, qui ont fini par prendre l’allure d’une cabale sans véritables intérêts scientifiques, ont principalement pour but de déblayer le terrain de sorte que les grands groupes pharmaceutiques puissent aisément commercialiser leurs remèdes éventuels contre le covid-19 aux prix forts.
Sylvie Kouamé
@raoult_didier
L’essai Recovery montre bien une chose : avec une dose initiale quatre fois supérieure à celle que nous utilisons à Marseille, supérieure au maximum autorisé dans les livres de recommandations (cf Vidal), l’hydroxychloroquine n’est pas toxique pour les patients.
Didier Raoult
En outre, les taux de mortalité de l’essai sont effroyables (près de 25%) pour des patients hospitalisés sans critères de gravité supplémentaires. C’est davantage que chez les patients hospitalisés en France (12%) et que chez les patients en réanimation à Marseille (16%).
Enfin, l’explication du coordinateur de l’étude, Martin Landray, publiée dans France Soir, est surprenante en ce qu’elle justifie le dosage d’HCQ par un dosage comparable pour traiter les dysenteries amibiennes. Or, l’HCQ n’est pas recommandée dans cette indication (cf Vidal).
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