Après une décennie de crise qui l’a fortement secoué ces 10 dernières années, la Société ivoirienne de raffinage (Sir) affiche une bonne mine, en réalisant des résultats positifs depuis trois ans. C’est le Ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, qui a donné cette assurance, le mardi 2 juin, devant la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale.
A en croire le ministre Moussa Sanogo, la Sir a réalisé un excédent de 45 milliards Fcfa en 2018 et 23 milliards Fcfa en 2019. Même si les projections 2020 sont en baisse (15 milliards Fcfa de résultat net), l’embellie des trois dernières années pourrait encore rassurer sur l’avenir de cette entreprise pétrolière qui dispose de plusieurs unités de transformation dont l’hydrocraqueur. Cet instrument de haute technologie convertit les coupes pétrolières lourdes en produits plus légers et mieux valorisables
«Grâce à cet outil, la Sir traite aussi bien des bruts lourds comme le Forcados, le Bonga et l’Antan (importés du Nigeria) et le Baobab (un produit local) que des bruts légers notamment Bonny Light, Escravos, Obe, Erha, Abo (en provenance du Nigeria), Lion, Espoir, Bélier (Côte d’Ivoire) et Ebomé (Cameroun). Elle fabrique différents produits : butane, super sans plomb, kérosène (Jet A1), pétrole lampant, diesel lourd », explique le responsable communication de l’Association des raffineurs et distributeurs d’Afrique (Ara), Elvis Kodjo.
Avec un chiffre d’affaires en moyenne de plus de 1500 milliards Fcfa, la Sir a également bénéficié d’un plan refinancement de la dette de l’entreprise auprès de ses fournisseurs. Ce qui a permis à la société de retrouver son équilibre financier.
Source: FinancialAfrik
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