« Konan Bédié veut entraîner la communauté baoulé dans son dernier naufrage »
Aussi les Baoulés ne veulent pas être le deuxième gaou de Bédié. Quand on a presque 90 ans,
il est important de marquer une pause pour faire un bilan de son passé. En effet, dès la prise
du pouvoir du président de l’Assemblée nationale d’alors qui était Henri Konan Bédié, au
bénéfice de l’article 11 nouveau de la Constitution de 1960, à la suite du décès du père de la
Nation, le président Félix Houphouët-Boigny, sa priorité a été de construire son village
natale, Prepressou ainsi que celui de son épouse, Koukourandoumi. Les affaires de l’État
ont été, de ce fait, mises de côté au profit d’intérêts égoïstes et peu défendables. Le
programme de développement dénommé « L’Éléphant d’Afrique » qui était son bréviaire et qui
a mobilisé des fonds importants, n’a valu que pour l’effet d’annonce , parce que peu de
choses ont été réalisées. Au plan de la gestion des ressources humaines et de l’armée, ce
fut la catastrophe. A preuve, c’est sous son règne que la Côte d’Ivoire a connu le premier
coup d’État de son histoire. Henri Konan Bédié n’a pas pris conscience de la dimension du
rôle d’un chef d’État.
S’est-il une seule fois poser cette question : » Est-ce que, dès ma prise
de pouvoir, j’ai pris conscience de l’ampleur de la mission qui incombe à un chef de l’État ?
Si j’en avais pris conscience, comment pouvais-je prononcer un discours offensif le 22
décembre 1999 et aller m’asseoir à Daoukro pour préparer Noël. Sinon comment peut-il
créer une pénurie de ciment dans toute la Côte d’Ivoire , rien que pour construire son village
et celui de sa femme ? Cette même désinvolture dans la gestion du pouvoir se traduire par
le laisser-aller que nous constatons aujourd’hui dans la gestion du patrimoine du PDCI, à
travers les sièges de Treichville et de Yamoussoukro pour ne citer que ces deux cas
symboliques. Quand Félix Houphouët-Boigny mourait, il lui a laissé un parti fort et national.
Qu’a-t-il fait pour que l’implosion de ce parti en plusieurs fractions ( RDR, UDPCI, MFA,…)
n’ait pas lieu ?
Pire, a-t-il suffisamment pris conscience pour que le peu du PDCI qui lui restait ne puisse
connaît lui aussi l’éclatement ? Que lui reste-t-il alors? Une coquille vide! Pourquoi n’a-t-il
pas, lui, en tant que doyen du RHDP, usé de toutes ses capacités pour ne pas quitter le
RHDP ? Son égoïsme personnel légendaire n’a-t-il pas encore dominé sur l’intérêt national ?
S’est-il assez occupé des militants du PDCI qui sont restés avec lui pour tenter encore de
les entraîner dans son dernier naufrage? Quand il était au RHDP, tous les postes dédiés au
PDCI, les a-t-il octroyés à ceux qu’il veut aujourd’hui entraîner dans son naufrage ?
Il octroyait tous ces postes, rien qu’aux membres de sa famille. Pourquoi ne peut-il pas céder
le flambeau à une jeune génération ? Henri Konan Bédié n’est-il pas le vrai problème de la
Côte d’Ivoire depuis la mort d’Houphouët ? C’est lui qui est l’auteur de l’éclatement du grand
parti que Félix Houphouët-Boigny a laissé. Sa faiblesse a permis aux militaires d’arriver au
pouvoir. Cela a ensuite entraîné l’arrivée au pouvoir des refondateurs aventuriers
inexpérimentés. Après son discours catastrophique à l’Assemblée nationale, Henri Konan
Bédié est allé tranquillement passer les fêtes du nouvel An chez lui à Daoukro. Même les
premiers coups de feu qui crépitaient à Abidjan, ne lui ont pas fait prendre conscience du
danger qui planait sur le pays. Il est resté tranquillement dans son village, plus préoccupé
que jamais à faire la fête. Et l’inévitable arriva. Le coup d’État était consommé.
Cette attitude de passivité inexcusable démontre le peu de conscience de la responsabilité que Monsieur
Henri Konan Bédié a pour les affaires de l’État. Aujourd’hui que le président Alassane Ouattara a choisi le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP, à l’élection présidentielle de 2020, au lieu d’aider cet arrière-petit-fils du patriarche Gon Péléforo Coulibaly, Henri Konan Bédié cherche plutôt à le combattre. Alors qu’il se
proclame lui-même héritier de Félix Houphouët-Boigny.
Comment comprendre qu’il puisse
refuser son soutien à l’arrière-petit-fils de celui qui a été le père spirituel et le guide politique
de Félix Houphouët-Boigny ? N’est-ce pas le patriarche Péléforo Gon Coulibaly qui a fait de
Félix Houphouët-Boigny , l’homme politique que tout le monde respecte et admire
aujourd’hui ?
En vérité, monsieur Henri Konan Bédié,,dans son naufrage, veut entraîner toute la
communauté baoulé avec lui. Son âge vénérable devrait pourtant logiquement conseille à
plus de sagesse.
Les Baoulés ne voient-ils pas l’image des bâtiments du PDCI à Treichville, à Yamoussoukro
, délaissés par Henri Konan Bédié ? La maison du PDCI à Yamoussoukro délabrée est tout
un symbole de la gestion chaotique de Bédié. Par sa faute, Félix Houphouët-Boigny est
mort une deuxième fois. C’est pourquoi les Baoulés refusent d’être le deuxième gaou de
Bédié. La communauté baoulé dit qu’elle ne veut pas être le « gnata » d’Henri Konan Bédié.
Aussi, il en découle que, depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny en 1993, jusqu’en 2011,
la Côte d’Ivoire a connu un recul de 18 ans, dans sa marche économique et dans son
développement. Cela fait près de 18 générations sacrifiées. Un recul incommensurable que
continue de payer encore les Ivoiriens par la faute d’Henri Konan Bédié. Konan Bédié ne
reste-t-il pas le problème de la Côte d’Ivoire , sinon comment comprendre que lui, le
promotionnaire à l’Assemblée nationale du père du candidat du RHDP , le Premier ministre
Amadou Gon Coulibaly, ne supporte pas celui-là qui est son fils.
Celui-là pour qui les Baoulés dans leur ensemble , ont un devoir de reconnaissance, parce qu’arrière-petit-fils du patriarche Gon Péléforo Coulibaly, père spirituel de Félix Houphouët-Boigny. Quels que soient leurs bords, les Baoulés voteront en reconnaissance pour le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly au soir du 31 octobre, parce que les Baoulé ne veulent pas voir un Paul Biya bis au pouvoir en Côte d’Ivoire. Parce que les Baoulé veulent avoir un chef d’Etat qui peut tenir 12 heures d’affilées au bureau. Parce que les Baoulé veulent avoir un chef d’Etat qui peut tenir dans les avions, après plusieurs heures de travail, dans les conférences internationales. L’homme étant ce qu’il est, les Baoulé se posent la question de savoir si à 85 ans, on possède encore toutes ses facultés mentales et intellectuelles. Alors ils ne veulent pas ce gros risque qui les entraînera inéluctablement au naufrage.
Le Sénateur Paulin Allomo
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L’auteur de ce texte aurait pu et dû se contenter de critiquer ce qu’il veut de la gestion du pouvoir de M. Bedie sans y mêler l’ethnie. C’est là tout le drame de la Côte d’Ivoire tout ramener à l’ethnie la religion ou la tribu. Et c’est vraiment dommage. J’imagine ce que serait ce pays sans le fort brassage des peuples des diverses contrées. Il faut que l’ivoirien en général et l’homme politique en particulier sache que la construction d’une nation transcende ces arguments tribaux et sectaires. Laissons l’ethnie et la religion loin du champ politique.
Tchiééééééééé, le sénateur vient de taper où ça fait mal. Huuuuuuuuuum, ce sont les jeunes adolescents qui ne connaissent pas l’homme, car Bedos nous a tous démontré ses limites en matière de gestion de l’état.
Dans une pantalonnade cachant difficilement le ton jubilatoire au lendemain de la chute des tours du WTC, le fils (ou le neveu ?) de Béchir Ben Yahmed commençait un éditorial dans JA avec ce titre : « why they hate us so much ? » que lui aurait adressés une amie américaine en larmes après l’attentat. Avant de se livrer à une longue tirade sur les crimes américains aux Proches et Moyen-orient. Ce rappel pour souligner la faillite de la gouvernance Ouattara, dont la colonne vertébrale est un peuple qui s’est dit et continue de se dire haï, détesté et persécuté (si j’en crois le radotage à intervalles réguliers de @Mantape). Je n’oublierai pas de sitôt ces « militaires » venus à mon portail frapper de la crosse de leurs fusils le 12 avril 2011, à la recherche de « militaires de Gbagbo », avec pour première question « c’est quelle ethnie, ici ? »
Ouattara a failli parce que dans l’hypothèse où la haine du nordiste serait fondée, il s’interrogerait sur le POURQUOI et ensuite le COMMENT de la démarche qui y mette fin, pour permettre aux Ivoiriens de se retrouver comme cela fut (je suppose) le cas pendant les décennies écoulées. La réconciliation, pour peu qui en ait jamais voulu, a été bâclée et c’est un euphémisme. Oh oui, on a vu se mettre en place un corset de lois censées lutter contre le tribalisme, mais qui n’ont pas empêché le 1er magistrat du pays de prétendre qu’il pratiquait activement un rattrapage ethnique. Cela n’a pas empêché que figure la mention ETHNIE dans le questionnaire du précédent RGPH. Cela n’a pas empêché qu’une députée (encore la même) prenne la parole à une assemblée confessionnelle pour dire qu’il fallait empêcher que le pouvoir échût entre des mains impures (boussoumanis, en l’occurrence). Cela n’empêche pas qu’un quidam, Sénateur de la Nation qui plus est, fasse référence à tout un groupe ethnique, le mettant à l’index dans son désir de stigmatiser un homme politique.
Le député Allomo fait ici étalage d’un mépris souverain (je ne dirai pas méconnaissance, il est Sénateur, donc législateur) de la loi N° 2008-222 du 4 Août 2008, loi qu’il piétine allègrement. Mais bon laissons au procureur le soin de réprimer ou sévir au gré de son humeur du jour. Ce qui nous intéresse ici, c’est cette déclaration sous forme de menace, mêlant l’ensemble d’un peuple au combat politique d’un vieil homme. Semble-t-il, le baoulé ces derniers temps a la côte en plus d’être devenu en enjeu politique majeur : après les incursions dans le V baoulé, les immiscions dans la succession à Yamoussoukro et au siège de la royauté à Sakassou, les adresses de Ahoussou (en tant que QUI ?), les appels du pied aux différentes chefferies du royaume, etc… place à la menace ! Et pourquoi donc le dernier naufrage de Bédié serait-il celui des baoulés ? Des propos qui inquiètent et interpellent. Avant qu’on vienne encore l’arme au poing frapper à mon portail avec la question « c’est quelle ethnie ? »
Je suis interpellé…j’use de mon droit de réponse ..
Marwane Ben Yahmed est le fils de Béchir du même nom …de rien c’est gratuit …
La faillite dixit notre nazillon baoulé de la gouvernance Ouattara….
Dans ce pays depuis la refondation on a vraiment inversé les valeurs ….un membre de la secte messianique gbagboine qui ose parler d’échec du PRADO ?
Comment doit on qualifier la gouvernance de celui pour qui notre ivoiritaire baoulé est fier de dire qu’il a voté trois fois ? Échec serait un bien petit mot devant ne serait ce que l’incapacité chronique atavique voir génétique à maintenir l’intégralité du territoire ivoirien ,se satisfaisant d’avoir 90% de la Côte d’Ivoire utile ….oui Côte d’Ivoire utile on a bien entendu …alors en matière d’échec coigny tu es vraiment un tout sachant de premier ordre …
…..dans l’hypothèse où la haine du nordiste serait fondée…oui il a osé…révisionniste et négationniste…dois je rappeler ici ce que nous avons subi ? Inutile ..mais coigny peut voir ça comme toujours comme des ouïe-dires et des rumeurs ….je lui réponds aussi comme toujours que tant qu’il y aura des négationnistes de son crédo,ce sera la preuve SI BESOIN EN ÉTAIT que cette rébellion était plus que salvatrice …vu qu’il prouve que la secte messianique à laquelle il appartient N’EST SENSIBLE QU’À LA VIOLENCE…
Le rattrapage loool ..le fameux rattrapage…
Heureusement qu’il a lieu même s’il sera impossible de tout combler ..10 ans à exclure les jeunes nordistes de la gendarmerie et de la police, pour y mettre des ….disons des ivoiriens autres …loool dix ans d’exclusion des écoles comme l’Efa l’ensoa etc…
Il eut fallu que pendant 10 ans pour rattraper qu’on ne recrute que des nordistes ..malheureusement Ado ne l’a pas fait et vous osez parler …au fait sous Gbagbo Mam Koul alias I JAH man II ( ton soi-disant référent politique..tentative d’escroquerie morale plus qu’abjecte ) avait dénoncé la mise à l’écart de certains de ce recrutement…oui je sais montage et ouïe-dire …Coigny si fidèle à la gorstitution aux lois gbagboines , c’est momi c’est Loto , a dit quoi à l’époque ? S’est il plaint de « l’anti-rattrapage »? Que nenni ..bien au contraire il applaudissait des deux pieds et des deux mains lors des meetings patriotiques versions Blé Bessé à la place de la république…
Alors de grâce ,se taire était mieux …
Je m’arrête là…les envolées lyriques sur BEDIE le naufrage baoulé Paulin Allomo patati et patata…c’est la politique politicienne ivoirienne, definitively not my cup of tea..
Les militaires FRCI qui demandaient c’est quelle ethnie ? Ouïe dire et montage …non non ça c’est réservé et estampillé secte gbagboine…ok on prend…le portail de coigny fut tapé….question OÙ ÉTAIS COIGNY QUAND ON ÉCRIVAIT LA LETTRE D SUR les murs entourant les cours ou les habitations des nordistes ,musulmans, étrangers , militants du RDR etc…et pas nécessairement dans cet ordre….
Te fatigue pas j’ai la réponse..rumeur et montage …
Encore une fois si à cette époque tu as brillé par ton silence approbateur,cette fois ci encore coigny aurait dû demeurer coi…sans jeu de mot
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OÙ ÉTAIS TU COIGNY