Le 28 avril, la Côte d’Ivoire a retiré la possibilité à ses citoyens et aux ONG de saisir la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples pour dénonciation de possibles violations des droits humains par l’État.
Le Bénin l’avait précédé de peu en formulant ce retrait le 24 mars, tout comme la Tanzanie en novembre 2019 et le Rwanda en 2016.
Cette tendance est inquiétante.
Elle démontre un recul net de la protection des droits humains dans les pays ayant opéré ces retraits. Elle met à mal le système africain de protection des droits humains.
Elle laisse aussi libre cours aux tendances liberticides des pays cités.
C’est notamment le cas en Côte d’Ivoire dont le pouvoir clanique et brutal d’Alassane Ouattara, de plus en plus isolé à l’intérieur, continue de sévir contre les libertés en instrumentalisant sa justice.
Le dernier exemple est celui de l’arrestation arbitraire du Secrétaire général de la plateforme oppositionnelle «Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté» (EDS), Étienne M’Ponon intervenant peu après celle du journaliste Serge Koffi qui dit avoir été torturé pendant six jours.
Le #PCF s’inquiète de l’affaiblissement de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, et dénonce avec la plus grande vigueur les atteintes aux libertés en Côte d’ivoire et ailleurs.
PCF – Parti Communiste Français
Paris, le 16 mai 2020
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