L’ex international ivoirien Kalou Bonaventure a animé une conférence de presse pour s`exprimer sur la situation du football ivoirien. Photo: Kalou Bonaventure, ex international ivoirien.
Dans le cadre de la précampagne à l’élection de la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), l’équipe du candidat déclaré, Idriss Diallo a répondu à l’invitation du service des sports de la RTI à l’émission 3ème mi-temps, le mercredi 06 mai 2020.
C’est Kalou Bonaventure qui au cours de cette émission télé, a porté la voix du candidat. Il a expliqué que la présence moyenne sur le terrain en cette période de précampagne, est liée à la situation sanitaire que connaît la Côte d’Ivoire, et le monde. Pour lui le football n’est pas une priorité en cette période de crise sanitaire.
Le Porte-Parole a présenté quelques aspects du programme du candidat Idriss Diallo intitulé ‘’ Rassembler pour développer’’.
Notamment la gouvernance, le football féminin, la formation. En termes de gouvernance, le candidat Idriss Diallo espère ramener la confiance en mettant en place une transparence dans la gestion de la FIF. Selon l’Invité, le candidat Idriss Diallo ambitionne rendre les commissions juridictionnelles indépendantes en les sortant du comité exécutif et en désignant les présidents par appel à candidature.
Il aspire à mettre en place et veiller au respect des procédures de dépenses à priori et de créer un conseil de surveillance chargé de la gouvernance. Ce conseil sera composé de 7 membres, dont 3 sponsors, 3 clubs n’appartenant pas au comité exécutif et 01 personne de la direction générale des Impôts.
En ce qui concerne le football féminin, Kalou Bonaventure dira ceci: ‘’ La FIFA mise beaucoup sur le football féminin. Nous venons avec notre programme et il y aura des subventions pour 10 équipes. Ces subventions annuelles vont s’élever à 10 millions FCFA par équipe. Il y a beaucoup de jeunes filles qui veulent jouer au football ».
Les présidents de clubs, les arbitres, les entraîneurs sont au cœur du programme du candidat. « Il faut qu’aujourd’hui, qu’en termes d’administration, en termes de finance, nos clubs soient autonomes. Il faut les accompagner.
Dans notre programme, il est inscrit la formation des présidents de clubs afin de créer de la richesse pour leur club et ne pas être dépendant de la subvention (…) 40 arbitres seront totalement pris en charge par la Fédération. Ils seront payés comme des professionnels.
Il faut que les arbitres soient autonomes pour que les matchs se jouent sans parti pris. Pour les entraîneurs, il nous faut trouver un statut particulier pour eux. Pour ne pas qu’ils soient à la première défaite, être libéré sans qu’on leur verse un rond », a exposé Kalou Bonaventure.
L’Intelligent d’Abidjan
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