En se basant sur la proportion de personnes contaminées en fonction des tests quotidiens qui sont faits en Côte d’Ivoire, on constate que moins de 10% des personnes testées sont positives au COVID-19, cas confirmés 1.516/prélèvements 11.927) au 7 mai 2020.
D’ailleurs, je ne sais pas trop comment ils choisissent les gens pour faire les tests (échantillonnage). S’agit-il de personnes soupçonnées d’être malades, de volontaires ou de personnes prises au hasard ? Il faudrait une meilleure communication gouvernementale sur ce point, ou de réguliers rappels.
À cette allure, on peut même penser à tort que 10% de la population testable – soit 5 millions d’habitants à Abidjan – est contaminée par le COVID-19, ne serait-ce qu’Abidjan.
Une connaissance me parlait de mascarade télévisée, sans trop me convaincre, mais je dois avouer que les chiffres balancés chaque jour peuvent être inquiétants (nombre de contaminés / nombre de testés).
Enfin, l’autre débat:
Si tant est que la maladie tue faiblement en Côte d’Ivoire, comparativement aux foyers de la pandémie en Europe et aux USA, ne faut-il pas approfondir les recherches scientifiques (aide étrangère s’il le faut) pour en comprendre les causes véritables ? Le professeur Raoult a souvent mentionné les antécédents de traitements antipaludiques (contenant de la chloroquine) en Afrique tropicale comme cause de la faible létalité du virus dans cette zone.
De plus, n’y a-t-il pas lieu de communiquer sur le traitement officiel en Côte d’Ivoire, et aussi réviser les mesures relatives au couvre-feu (inutile d’ailleurs) et à la fermeture de certains commerces (impact sur l’économie informelle) ?
Dr Attoh W.
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