Par Connectionivoirienne
Le Conseil National de Sécurité en Côte-d’Ivoire, réuni hier, autour du Chef de l’État a haussé le ton en annonçant une panoplie de mesures de précautions plus avancées que celles qui étaient jusque-là en vigueur dans le pays.
Tous les experts saluent ses décisions fortes des autorités, même si leur mise effective en application reste à caution trop souvent.
C’est ainsi que les observateurs ont vu par un passé récent des mesures contradictoires, comme celle consistant au bouclage du grand Abidjan, rapidement mise à mal par la distribution chaotique de laisser-passer, la plupart pour des personnes souhaitant gagner l’intérieur du pays pour des funérailles.
Depuis lors les critiques pleuvent en abondance sur le manque de rigueur.
«Ou on ferme Abidjan totalement pour tout le monde pour éviter que le virus ne s’éparpille à l’intérieur du pays, ou on laisse Abidjan ouvert», a réagi un pharmacien en poste à Bouaké interrogé par ce site. Avant de marteler: «Toutes ces missions politiques chargées d’effets à distribuer à l’intérieur du pays, ça sert à quoi en période de confinement? Le gouvernement ne peut pas dire une chose et lui-même faire son contraire. Il faut que ces tournées politiques prennent fin car l’heure est grave!».
Trop centré sur Abidjan
Pourquoi Abidjan et pas l’intérieur du pays alors que l’on sait que le virus est apparu dans plusieurs autres localités ? Pourquoi ne pas imposer le port des masques de protection à tout le pays ? Pourquoi ne pas confiner les personnes âgées et les personnes fragiles dans tout le pays ? Pourquoi n’y a-t-il pas de centres de dépistages à l’intérieur du pays. Pourquoi la seule ville d’Abidjan concentre à elle seule les 13 centres déjà actifs. Que dire de San-Pedro, ville à risques avec son port, ou Ferké et Korhogo, deux villes frontalières du Burkina, un pays très touché par le covid-19 ?
Une série de griefs entendus dans le pays depuis la publication du communiqué du Conseil National de Sécurité.
Plus de fermeté
Comme on le constate, le gouvernement et le CNS sont certes à féliciter pour la gestion faite jusqu’à présent, mais ce que les Ivoiriennes et Ivoiriens, les habitants de la Côte-d’Ivoire veulent, c’est plus fermeté, non pas seulement à Abidjan, mais pour tout le pays.
Car c’est ensemble dans l’Union, la Discipline et le Travail que nous combattrons le SARS-CoV-2, virus responsable des sévères infections pulmonaires à fort taux de létalité, appelées covid-19 ou coronavirus dans le langage populaire.
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