Depuis quelques jours, le débat s’enfle sur la question des tests concernant la recherche d’un vaccin contre le coronavirus. Des chercheurs occidentaux ont trouvé que le continent africain était l’endroit indiqué pour faire ces expériences. A la suite de ces déclarations, peu respectueuses de la part de certains chercheurs français, une partie de l’Afrique, celle que nous appelons, l’Afrique digne a protesté vigoureusement contre cette attitude néocoloniale de certains écervelés occidentaux. A leur suite, les intellectuels « collabos » africains, comme, à leur habitude, à gorge déployée, ont commencé par répéter les déclarations de leurs maîtres. Parmi eux, on trouve des petits écrivains, des journalistes de bas niveaux et même des chercheurs sans âme. Les Africains ne sont pas dupes. Le continent africain a subi la foudre des occidentaux avec plusieurs virus, dont le virus Zika, le chikungunya, l’Ebola, et le Sida. L’Afrique a été terrain d’expérimentation de plusieurs vaccins mais pour une fois, le coronavirus tue tout le monde, indépendamment de leur couleur, race et culture, pourquoi le continent Africain doit-il encore servir de terrain d’expérimentation ? En ces temps de tempêtes, nous ne pouvons laisser à nos ennemis, le monopole de la pensée, c’est pourquoi nous proposons la présente réflexion. Au-delà de cette polémique, nous montrons, en premier lieu, la volonté des occidentaux de réduire la population africaine. En second lieu, nous abordons la volonté de certains chercheurs de mener des expériences pour un futur vaccin contre ce Covi-19, en Afrique, sous l’angle de la negrophobie. Enfin, en troisième lieu, nous appelons la jeunesse africaine à la résistance.
1) La volonté des occidentaux : réduire la population africaine
Pour bien fixer les esprits, il est utile de partir de la menace planétaire qu’est le réchauffement climatique. La question revient fréquemment dans les débats sur le changement climatique : l’augmentation de la population constituerait l’une des principales menaces pour l’équilibre planétaire. Les pays pauvres, et particulièrement l’Afrique avec sa forte croissance démographique, sont implicitement visés. Pourtant, un Africain pollue vingt fois moins qu’un Nord-américain. Le problème de la planète viendrait donc de la croissance de la population africaine. En effet, en 2050, selon les projections des Nations unies, l’Afrique compètera 1,8 milliards d’habitants, soit un cinquième de la population mondiale, et l’Europe moins de 650 millions. En cette première moitié du 21e siècle, le nombre des Africains doublera. Dès lors, la solution est toute trouvée, il faut réduire par tous les moyens la population africaine. C’est ce qui explique la création de tous ces virus pour décimer la population africaine.
2) L’expérimentation des tests en Afrique : une negrophobie à l’état pur
Les fils de l’Afrique digne ont toujours répété que les occidentaux sont les bourreaux de l’Afrique. Dieu merci, l’histoire qui coule si vite pour sablier du temps se plaît à laisser croire parfois qu’un ordre est établit pour chaque chose. En effet, un soi-disant chercheur français, sur la chaine française LCI, déclarait ceci : « Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude (vaccin BCG contre le Covid-19) en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, ou chez les prostituées : on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées. Qu’est-ce que vous en pensez ? ». Malgré les fausses excuses après ces propos fortement critiqués, les Africains ont compris que la negrophobie est fortement enracinée dans l’esprit de occidentaux, et ce, de génération en génération. La negrophobie est d’abord une construction idéologique avant d’être une construction sociale, qui justifie, à l’aide d’arguments infondés et fallacieux, l’infériorité des « Noirs » et parallèlement la supériorité des « Blancs ». Pour mener à bien cette sordide mission, les occidentaux sont armés d’un dispositif financier, idéologique et d’une aide empoisonnée qui leur confère une légitimité volée. C’est ainsi que vous verrez Bill Gates, avec ses dons en Afrique, pour dit-il sauver les pauvres africains alors qu’il a, en arrière-plan, une idée machiavélique, celle de dépeupler l’Afrique pour sauver les Européens. Cette représentation est un savoureux concentré de l’idéologie diffusée par les medias pour déculpabiliser les Occidentaux qui auraient la mauvaise idée de relire Montaigne pour acquérir un peu de sens critique au lieu de s’imprégner de l’esprit du temps, qui est au chauvinisme. La negrophobie tourne simplement à plein tube. Mais pendant ce temps, des laquais au service de l’oppresseur, se plaisent à défendre l’intolérable. Nous ne comprenons pas cette attitude de la petite bourgeoisie africaine, qui, soit par paresse intellectuelle, soit plus simplement parce qu’ayant gouté au mode de vie occidental, n’est pas prête à renoncer à ses privilèges.
3) La réaction des Africains : le refus total de toute vaccination
L’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, actuel directeur de l’OMS, a condamné, le 6 avril les propos racistes de chercheurs ayant évoqué l’Afrique comme un « terrain d’essais » pour tester un vaccin potentiel contre le covid-19. Les descendants des colons, très nostalgiques de l’époque coloniale, ont décidé de réveiller l’héritage d’une mentalité coloniale. Face à l’épidémie de Covid-19 qui sévit en France et au nombre croissant de personnes infectées, actuellement, seuls des tests PCR (réaction en chaîne par polymérase) sont réalisés, uniquement sur prescription médicale. Les personnes présentant des symptômes potentiels du Covid-19 ne sont plus systématiquement soumises au dépistage. Si dans les pays riches, ils n’ont pas les moyens pour un dépistage massif, d’où viennent subitement les moyens colossaux de la Côte d’Ivoire ?. Le dimanche 5 avril, des manifestants ont détruit, un chapiteau dressé pour dépister les malades du Covid-19 dans le quartier « Toits rouge » de la vaste commune abidjanaise de Yopougon. Les critiques ont fusé de toutes parts, mais nous trouvons ce comportement largement justifié. Le dépistage massif sera une façon subtile de pratiquer le fameux test du vaccin BCG contre le Covid-19. Les dirigeants obséquieux et pantins, à la tête de nos Etats ont vendus nos « droits d’ainesse pour des plats de lentilles ». Finalement, jeune d’Afrique, tu ne peux compter que sur toi-même parce que ceux-là et celles-là, qui devaient te montrer la route à suivre, se sont disqualifiés par des compromis et des compromissions qui font d’eux, de simples exécutants de donneurs d’ordre et de leçons au casque colonial. Leur survie dépend de ton maintien dans l’ignorance et la résignation. Berceau de l’humanité et berceau de la civilisation, l’histoire nous enseigne que l’Afrique, depuis l’époque pharaonique, jusqu’à l’apogée de l’empire du Mali, sa grandeur résidait dans son génie propre. Nos ancêtres ne comptaient que sur eux-mêmes et géraient l’Afrique au temps de son rayonnement à notre image et conformément à nos valeurs. Pour notre part, nous saluons ton indignation et ton refus des prétendues fatalités. Nous t’invitons à prendre ton destin en main en t’inscrivant dans l’histoire et dans la mémoire des combats de nos vaillants héros. Ainsi debout, tu feras du 21e siècle, le siècle de la renaissance africaine.
En définitive, retenons, nous Africains, que l’Afrique est la terre qui nous a été donnée en héritage, c’est pourquoi, africaines et africains, aimez l’Afrique. Du continent ou de la diaspora, soyons fiers d’être Africains. Notre rôle historique est d’animer ce que Kwamé Nkrumah appelle « le Centre de la Révolution du Monde Noir », c’est-à-dire l’Afrique, d’où partira la libération définitive de ton peuple, de toutes les entraves qui font de lui la plèbe de l’humanité. Jeunesse africaine, tu es appelée au secours de toute une race dont la Matrice originelle, l’Afrique, offre au monde le spectacle désespérant et humiliant de l’incapacité absolue à exister par elle-même. Malheur à toi si tu lui tourne le dos.
NE PAS JETER LA PIERRE AU DR PRAO
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L’argumentaire développé par Dr PRAO n’est pas à la vérité ni vaseux ni inspiré par la mauvaise foi.
Ce débat est essentiel. Pour le conduire jusqu’à son terme si terme il y aura, tant les positions sont tranchées, gardons le bon ton pour une fois.
Mais tout d’abord bon jeûne en ce mercredi à tous mes coreligionnaires qui ont longuement prié cette 15ème nuit de Sha’ban. Dans une quête fervente de la Miséricorde d’Allah Le Très Glorieux.
Ma pensée va aussi vers mes frères et soeurs chrétiens sont déjà plongés au coeur de la Semaine Sainte et qui se remémoront demain la Sainte Cène et le geste d’humilité du Christ dans le lavement des pieds des Apôtres geste hautement instructif et qui ouvre la porte de la Nouvelle Alliance.
Alliance nouvelle entre les loups et les moutons dans le débat ? Pourquoi pas ? Si le temps lui même, l’autre nom de Dieu, a permis cette heureuse coïncidence des dates des deux événements religieux en cette année 1441 Hegire.
La Foi qui nous anime tous atteste que Dieu est capable de tout. Feu Le Recteur Tuo Charles (alors Charles Valy Diarrassouba) dans son message d’adieu à l’Université de Côte d’Ivoire, dans un Amphi Léon Robert des grands jours, citait à juste raison le conte Soufi de Mimouna La Noire qui se termine par cette étrange révélation :
« J’ai amélioré mes rapports avec mon Seigneur, et mon Seigneur a amélioré les rapports entre mes moutons et mes loups ! ».
LA FRANCE EST EN GUERRE
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Oui la France est en guerre. Ce n’est pas moi qui le dit. C’est le premier des Français, le Président Macron lui même qui dans le même discours a prononcé sept (7) fois le mot GUERRRE !
L’évocation de guerre ne peut être en soi un simple jeu sémantique. Et cette expression du 17ème siècle « A LA GUERRE COMME A LA GUERRE » pourrait valoir ici tout son pesant d’or en ce 21ème siècle.
Que valent du reste les petits siècles quand l’homme dans sa nature intrinsèque cache parfois des caractères immuables au temps ?
Dans cette affaire on pourrait naïvement croire que les deux médecins ont balancé cette proposition de tests médicaux en Afrique sans arrière pensée négative. Peut être.
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Force est de constater que la guerre a sa logique et ses méthodes.
Pour aller à la guerre il faut s’armer. Et les armes doivent être testées de manière certaine et parfois sur un théâtre opérationnel proche de leurs conditions d’utilisation réelle.
Ceux qui ont lu Les dossiers du canard enchaine n° 12 (1984) consacrés à « La force de frappe tranquille » savent l’histoire de la Bombe Atomique de la France et surtout le choix de sites de tests de l’Algérie à la Polynésie Française.
Gerboise bleue vous connaissez ?
Jamais entendu comme d’habitude ! (pour reprendre la formule moqueuse du grand Professeur Joseph Oupoh Oupoh).
Ce nom rare est le nom de code d’un essai nucléaire français destiné à tester la première arme nucléaire de la France qui eut lieu le 13 février 196 dans la région de Reggane, alors département français du Sahara, durant la guerre d’Algérie.
Bien sûr il y avait de régions peu habitées alors en France : La Lozère, la Creuse, les Hautes Alpes, le territoire de Belfort Et j’en passe !
Non les tests nucléaires ce sera pour l’Algérie. Puis plus tard chez les indigènes KANAK de la Polynésie Française. Car l’Algérie au prix de son sang a arraché son INDÉPENDANCE.
On sait aussi que malgré cette indépendance, des clauses tenues secrètes dans les accords d’Évian autorisaient l’armée française à utiliser le territoire saharien (algérien) pour ses essais nucléaires et chimiques, pendant cinq à seize ans (selon les sites destinés à ces essais), après l’indépendance de l’Algérie… Mais sans cette liberté farouchement acquise, tous les tests bactériologiques auraient eu lieu jusqu’à ce jour le Sahara.
Voici pourquoi la Polynésie Française fut choisie en Plan B.
On sait aujourd’hui également et de manière indiscutable que ces pauvres « français » de Polynésie ne savaient rien des risques des tests nucléaires encourus.
Mieux il avait été décidé qu’«une évacuation préventive des populations des Gambier avant une explosion expérimentale est exclue pour des motifs politiques et psychologiques…»
Tel était le CONTENU EXACT d’un document militaire secret de 1966 révélé au grand public par les organisations antinucléaires !
En 1966 la France a donc bien caché les risques des essais nucléaires aux Polynésiens !
A LA GUERRE COMME A LA GUERRE…
La guerre sanitaire n’a pas que des dimensions de santé. Après les Écoles de Guerre classiques, il existe aujourd’hui des Écoles de Guerre Économiques dans le monde. Dont celle gérée par l’ESLSCA, une école de commerce parisienne dont la première antenne internationale est a Rabat au Maroc. Faudrait il etre étonné que demain un nouveau concept d’Écoles de Guerre Sanitaires voit le jour ?
École ou pas, l’arme bactériologique a démontré sa très grande nocivité par rapport aux armes conventionnelles.
Qui n’a pas entendu parler du Projet Coast ce » programme d’armes bactériologiques et chimiques secret-défense du gouvernement d’Afrique du Sud durant l’apartheid. Un programme pour contrôler la démographie de la population noire d’Afrique du Sud en créant des poisons bactériologiques ne s’attaquant qu’à la population noire ? Ce programme qui était dirigé par Wouter Basson (surnommé «Docteur La Mort») ».
POUR UNE COOPÉRATION MEDICALE ACTIVE
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La France qui se plaint régulièrement du désamour des jeunes africains aurait pu permettre à des médecins d’origine africaine de participer dans un programme de coopération ACTIVE à la lutte contre le Coronavirus. Cette immersion de médecins militaires ou civils africains, serait une formation d’appoint en théâtre opérationnel et en situation de crise d’importance. Tous les pays n’ont pas vécu Ebola. Nos structures et notre organisation médicale n’étaient pas préparées à la gestion de cette crise. Comme les Français du reste. Mais à la différence du continent africain, la France voit se mobiliser autour d’elle toutes les compétences mondiales. Dont les cubains et les 280 Saoudiens en formation en France.
Aux deux Grandes Guerres, l’Afrique y était bien représentée ! De gré ou de force. Alors si le Coronavirus annonce une 3ème bataille, on aurait pu reconstituer les mêmes coalitions gagnantes. Au demeurant on ne change pas une équipe qui gagne…Sauf si la France, après la triste histoire des tirailleurs exécutés lâchement à Thiaroye et ce, bien après la 2ème Guerre mondiale, craint un esprit revanchard africain.
A défaut « Tout ce qui se décide sans nous, sera perçu désormais, à tort ou à raison, comme entrepris contre NOUS ! »
>A leur suite, les intellectuels « collabos » africains, comme, à leur habitude, à gorge déployée, ont commencé par répéter les déclarations de leurs maîtres.
Bah, ça commence plutôt fort, sans nuance aucune, toujours dans cette vision clivée, manichéenne et binaire : d’un côté, les dignes fils de l’Afrique, et de l’autre, les collabos qui ont le malheur d’appeler à un minimum de raison. Je m’essaierai donc à un petit exercice consistant à pousser à l’extrapolation le raisonnement des « dignes africains ». C’est parti donc.
1. Je suis négrophobe et membre d’un clan qui se lève le matin et va à son boulot. Lequel boulot consiste à chercher et trouver le moyen de débarrasser la Terre des individus de race noire dont la vue m’insupporte au plus haut point ;
2. Mon activité dans mon petit club négrophobe m’a emmené à connaître le Noir, à maîtriser les méandres de son esprit et de sa réflexion, ce qui me permet d’anticiper intelligemment ses réactions ;
3. A la faveur d’une pandémie mortelle qui s’abat sur la planète, je sais que je tiens enfin l’occasion tant attendue, pour éradiquer les Noirs, sans même bouger de chez moi. Mais comment profiter de cette pandémie pour arriver à mes fins ? Et je me dis qu’il y aura forcément un traitement, puis, un vaccin à l’échelle planétaire ;
4. Mon plan est tout trouvé : commencer par faire en sorte que les Noirs refusent le futur vaccin en les préparant d’avance à son rejet. J’active les réseaux sociaux, dont les Noirs, désabusés par une gestion opaque et une dictature forcenée chez eux, sont devenus friands ;
5. Sur lesdits réseaux sociaux et avant même qu’on ne parle de traitement j’encourage quantité de fake news sur un futur vaccin dont l’objectif est de provoquer au mieux la stérilisation de leur espèce (Dieu sait si le culte de la fertilité et de la virilité est présent chez eux), au pire leur éradication pure et simple. Chaque jour pendant des semaines, je ventile une alerte et des infox à la pelle ;
6. Miracle divin (Dieu doit être de race blanche, sinon comment l’expliquer autrement ?), deux chercheurs ont des propos déplacés sur une chaîne d’information. Du pain béni, qui va accélérer et accréditer mon funeste projet. L’Afrique entière se déchaîne, ça écrit, ça glose, ça vocifère, ça menace, ça couine, ça pleure, ça geint de partout. La raison – qui n’était déjà pas la matière dans laquelle ils excellaient le plus – quitte le continent à bride abattue ;
7. Le Covid-19 s’empare du continent. Un traitement et un vaccin sont finalement trouvés, mis à la disposition de la planète entière. Toute la planète ? Non un petit village résiste encore et toujours, refusant catégoriquement tout traitement venu d’ailleurs. Ce village d’irréductibles et dignes s’appelle l’AFRIQUE ;
8. Echec et mat ! L’Afrique compte ses morts par millions. Nous avons atteint notre objectif avec un tout petit peu de manipulation, sachant que l’émotion excessive restée nègre ferait le reste.
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PS : j’ai reçu la dernière connerie en date d’aujourd’hui, par un contact de la diaspora ivoirienne à Paris : les Blancs auraient mis leur fameux vaccin qu’ils veulent administrer de force aux africains, dans la chloroquine. Donc, ce contact demande aux africains de REFUSER tout traitement à base de chloroqiuine car il contiendrait le vaccin. 🙂 🙂 🙂 Quelle connerie !!! Quand on sait que le seul médicament qui semble actuellement avoir une efficacité contre le Covid-19 est… justement la choroquine. Vous voyez donc que mon raisonnement par l’absurde ne l’est pas tant que ça.