Message de la Direction Générale de la Police nationale
Suite à la manifestation de protestation des populations le dimanche 5 avril 2020 contre la construction d’un hangar de dépistage du Covid 19 au stade de l’ex BAE de Yopougon toits rouges, les forces de Sécurité ont, après une négociation avec les manifestants, ramené le calme aux environs de 23 heures.
Ce lundi matin, la situation est toujours calme. Il n’y a pas de regroupement de manifestants en vue.
Ce lundi matin, la situation est toujours calme. Il n’y a pas de regroupement de manifestants en vue. Tous les renforts prévus sont en place.
YEUX VOIENT BOUCHE PARLE PAS !
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En lieu et place d’un article de presse en bonne et due forme, connectionivoirienne a opté de manière prudente pour une « attitude citoyenne » de publication du communiqué de presse de la Police.
Pour un rien et par ces temps rudes, le nouveau tarif du juge c’est 2,5 millions de F CFA. Donc on avance à pas de caméléon.
On sait désormais officiellement qu’à l’origine des manifestations dont parle ledit communiqué, il y a une affaire de « construction d’un hangar de dépistage du Covid 19 au stade de l’ex BAE de Yopougon toits rouges ».
On y apprend aussi que cette période de couvre feu, des négociations ont eu lieu hier sur le site jusqu’à 23h. Le couvre-feu demarrant à 21h sur l’ensemble du territoire national… Gestion de crise oblige.
IMMOBILISME CONCERTÉ OU ACTIVISME D’ESCARGOT ?
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Situons la topographie des lieux pour nous faire comprendre de nos lecteurs (merci au passage à tous ceux qui m’envoient leurs encouragements parfois passionnés à ma boite for2020wara @ yahoo .com).
Dans un rayon d’un (1) km, il y a la BAE Brigade AntiEmeute, la Brigade de la gendarmerie, le Commissariat du 19ème Arrondissement et accessoirement le Groupement des Sapeurs-Pompiers Militaires, voisin de la BAE.
Les Gendarmes ont été la première force à être installée à côté de ce qui fut hors du campus de Cocody, la plus grande cité universitaire, la célèbre cité de Yopougon que la FESCI continue à réclamer à l’Etat comme un rêve qui dure. Pour anticiper leurs mouvements ?
Faute de maîtriser tous les mouvements de grève dont l’épicentre était toujours cette cité, malgré les répressions antérieures dont celle exécutée par l’unité d’élite de la FIRPAC en mai 1991, le Président Bedié ne trouva d’autre solution plus intelligente que celle d’y déloger en 1996?-1997 les occupants et à la suite d’un autodafé géant de tous leurs biens y compris leurs précieux livres, péniblement acquis par des parents très souvent désargentés. Pour y loger qui ? Une garnison des Forces de Police !
Garnison qui sera suréquipée er trés entraînée du temps du Ministre Boga Doudou en belle « compétition » avec son frère du village Lida KOUASSI qui tenait les FANCI. Des nouveaux locaux ont été construits plus tard du côté du 3eme pont de Yopougon pour accueillir les forces opérationnelles de la BAE mais la cité des Toits Rouges reste une habitation policière avec les infrastructures dew étudiants dont le stade construit en urgence par Houphouët Boigny pour calmer ses ouailles qui refusaient d’habiter une cité non conforme aux normes universitaires (sic !). L’ASEC du grand Youssouf Falikou Fofana, l’Africa de feu Gnaoré Dépie Émile le héros de Suruleré à Lagos, furent invités par l’équipe de Yop-city ayant dans ses buts un certain international Mel Meledje Théodore pour l’inauguration de ce beau stade devenu au fil des années un beau champ de patates. L’africain « adore » la maintenance, ce n’est pas un secret !
Quand on parle de manifestations sur ce stade, cette longue description était importante pour comprendre quels sont les populations environnantes qui pourraient craindre à tort ou à raison, une éventuelle contamination. On imagine mal un habitant de la cité Fanny, du quartier Sable, de Oasis, de la Gesco, de l’Académie ou du Palais même du Banco être à ces opérations de 23 h ! C’est un « fils aîné » de Yopougon qui parle.
Alors question qui a dit quoi à qui ?
YOPOUGON, UNE COMMUNE SIX (6) DÉPUTÉS
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Yopougon n’est pas n’importe quelle commune de la Côte d’Ivoire. Comparée à Abobo par la démographie et l’étendue, elle oppose à sa rivale une architecture moderne, un tracé urbain de meilleure qualité qui ont permis un développement urbanistique plus cohérent. Au moment oû je découvrais cette cité des quartiers ENTIERS de maisons SICOGI et SOGEFIHA prêtes à l’emploi, étaient vides d’habitants ! Quand le BNETD vendait les terrains de la plantation d’ananas qui deviendra Ananeraie et Maroc, cette zone était très éloignée de tout peuplement et l’état a eu tout le temps de faire les nécessaires travaux d’équipements qui la rendent aujourd’hui une cité de très bonne habitabilité. Toutes choses qui ont favorisé l’afflux massif de populations de classe moyenne et du fonctionnariat, issu massivement des régions du Centre Ouest et de l’Ouest à l’origine pour en faire LE PEUPLE DE YOPOUGON.
Dans ce conglomérat urbain les villages Ebrié ont été noyés pour n’être plus des îlots asphixiés au propre comme au figuré. Mon ami Dr Simon Pierre, ancien député de Yopougon ne me démentirait pas. (Simon Pierre le bien nommé dont le village aux bords de la lagune rappelle à plusieurs égards le Pierre de la Sainte Bible. Bonne Semaine Sainte à toi et à tous mes amis chrétiens. Mes condoléances renouvelées pour le décès d’Ignace GUIDY que tu as bien connu comme médecin du Stade d’Abidjan). Tant et si bien que la communication politique à Yopougon n’a plus de véritables propriétaires.
Face à cette pandémie, on se demande si les députés ont été consultée ou commis à la tâche pour relayer cette communication de crise ?
Yopougon a six (6) Députés dont l’un est Maire. Député Maire ! On pourrait donc croire benoîtement qu’ils peuvent être des relais politiques auprès des populations dont ils sont censés être les porte-paroles attitrés.
Leurs voix portent elles réellement ou font ils toujours de la gestion de crise au lieu d’anticiper la communication ?
On peut légitimement s’interroger !
On pourrait aussi penser tout aussi naïvement qu’ils ont été informés ou ont appris le choix du Stade de la cité universitaire de Yopougon (il faut l’appeler par le nom de son propriétaire et non l’usurpateur) pour l’implantation du site du Coronavirus. Ont ils validé ce choix ? Ont ils été mis devant le fait accompli ? Étaient ils trop occupés à autre choix pour s’approprier cette question ? Des questions que LE PEUPLE DE YOPOUGON ne manquera pas de leur poser aux prochaines élections législatives. Quel est votre rôle exactement ? Toujours à jouer les pompiers alors qu’il y a déjà un Groupement GSPM à Yopougon City.
Moi même je ne suis plus à l’aise devant cette incurie !
ADO est fatigué. Il ne peut être sur tous les fronts alors que vous faites le pied de grue pour être logés en première position sur les listes des candidats.
« C’est ici on voit l’homme ! » Qui connaît cette devise ? Venez pointer dans ma boîte !