Les Africains doivent s’interroger pour une fois sur l’engagement de la France à vouloir leur apporter son aide et son expertise pour lutter contre le coronavirus en Afrique.
Alors que tous les pays de l’Europe de l’ouest sans exception aucune sont dévastés et décimés par la pandémie du coronavirus, c’est pour les pays Africains que la France semble plutôt se préoccuper.
D’où vient cet humanisme et cette spontanéité à sauver le continent Africain ?
Récemment le Directeur général de l’OMS annonçait que les Africains devraient se préparer au pire, faisant ainsi allusion aux effets meurtriers de cette pandémie des poumons au cas où le virus arriverait sur le continent.
Si toutes les statistiques mondiales s’accordent à reconnaître que la population Africaine est majoritairement jeune, ceci n’est pourtant pas le cas de la population européenne, qui quant à elle est vieillissante.
Le schéma que nous vivons en ce moment en Europe laisse clairement apparaître une certaine volonté de réduire considérablement la frange vieillissante de la population européenne pour des besoins de booster les économies dans lesquelles les plus âgés sont devenus inutiles et coûteux.
Les systèmes européens de retraite sont devenus vétustes et coûteux alors que cesdits États peinent à trouver un procédé alternatif rigoureux. Il faut donc se débarrasser des veilles personnes dont l’entretien coûte des budgets insurmontables.
Si en Europe la pandémie du coronavirus vient aider certains pays à se débarrasser de leur population vieillissante, quel est donc son salut sur le continent Africain ?
Tuer les jeunes Africains pour empêcher au continent de pénétrer le mystère du développement économique. S’attaquer à la jeunesse Africaine c’est empêcher le continent Africain de connaître le bonheur de l’innovation par le génie créateur de ses bras valides.
Les européens ont compris que la dépendance de l’Afrique vis à vis de l’occident persiste encore non du fait de la mentalité et de l’héritage issus de la colonisation mais plutôt du fait d’une élite issue d’un certain courant de pensée qui préconise l’intérêt du colon au détriment du mieux-être des populations locales africaines.
Cette école n’a plus de meilleurs lendemains partout dans le monde et particulièrement sur le continent Africain. En 1990 avec l’effondrement du mur de Berlin, beaucoup sont les jeunes Africains qui ont quitté le continent pour trouver abri dans des pays occidentaux.
Tel a été le cas des jeunes ivoiriens de cette époque qui ont majoritairement et magistralement évité la France pour trouver refuge dans d’autres pays occidentaux. Cette situation à long terme mettra fin à la prépondérance de la France sur la côte d’ivoire.
L’école française en disputera désormais avec d’autres systèmes de pensées politiques. Et cette multitude de pensées mettra fin à la domination de la pensée héritée du système colonial français.
Et c’est là où se trouve tout l’enjeu des préoccupations de la franque dans cette crise sanitaire que traverse le monde en ces débuts de l’an 2020.
Comment faire pour ne pas perdre son influence en Afrique nonobstant la faiblesse et de son système sanitaire et de son économie, telles sont les préoccupations de la France.
Malheureusement, elle doit se rendre à l’évidence que son incapacité à faire face à cette pandémie des poumons tant sur son propre territoire que sur le territoire de pays à elle frontaliers finit de nous convaincre que nos pays n’ont pas besoin de son assistance intéressée.
St Claver Oula
Photo: Le directeur général de la santé Jérôme Salomon. Geoffroy Van Der Hasselt/Pool via REUTERS
LA CONSOLATION DES JOE KALALA
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A vrai dire même personne ne souvient plus de son véritable nom. On l’a toujours Joe KALALA ! Comme l’histoire de ce célèbre gardien tunisien Sadok SASSI surnommé ATTOUGA à qui un arbitre africain donna un jour un carton rouge et le délégué au match porta sur la feuille de la CAF le nom ATTOUGA. La Tunisie répondit alors à la CAF qu’aucun joueur tunisien ne portait ce nom…
Notre Joe KALALA est venu de son Ghana natal pour être videur de boîtes de nuit à Treichville et accessoirement mécanicien auto. Vous savez nos freres ghanéens ont toujours eu plusieurs métiers !
La Fédération ivoirienne de boxe pour combler le vide des poids lourds l’utilisera plus tard en même temps que Mary KONATE.
En réalité Joe KALALA était dans une vie précédente un excellent boxeur. Aux compétitions de boxe anglaise de la 2e édition des Jeux africains déroulées du 7 au 18 janvier 1973 à Lagos, au Nigeria il décrochera une médaille de bronze. Plus tard il fut banni par la confédération africaine pour avoir agressé un arbitre ! Tout comme Dominique VALERA le meilleur Karatéka de tous les temps, et célèbre banni de Long Beach ! Disqualification suite à un « gnangnan » géant contre 4 artibres ceinture noire contre Lui seul !
JOE KALALA fut opposé a Mary KONATE pour désigné un adversaire au futur championnat d’Afrique poids lourds. Mary KONATE remporta le combat. Mauvais perdant, Joe KALALA dans la presse dans son français très Ghana big, ne fut pas tendre ni pour son adversaire ni pour la fédération. Il dira à peu près ceci :
« Moi je suis Treichville dans mon garage. On m’a dit viens faire combat HOUPHOUËT va te donnet quelque chose après. Donc je n’ai pas bien préparé. J’ai fair petit échauffement et Mary KONATE a profité pour faire vrai combat. Est ce que c’est normal tout ça ? Mais il n’a qu’à faire attention. Pour moi ce n’est rien. Je laisse à Dieu. Devant lui il y a un garçon qui est prêt et qui l’attend ! ».
Ce garçon annoncé prémonitoirement par notre Joe KALALA sera un géant boxeur zimbabwéen du nom de Proud Chinembiri. Surnommé le “Kilimanjaro” ou “Man Mountain” ! La montagne de muscles, le Mont Kilimandjaro !
Le combat Mary KONATE vs Kilimandjaro fut épique. On entend encore dans nos oreilles étonnées les encouragements au meurtre de l’entraîneur zimbabwéen.
« KILI KILL HIM … »…KILL HIM .
KILL HIM…
MARY KONATE ne comprenait pas l’anglais mais il est certain qu’il a saisi depuis cette nuit le sens de « KILL HIM « !
Au grand bonheur de Joe KALALA le mauvais perdant.
Comme Blé KALALA beaucoup d’africains au lieu de regarder dans leur propre jeu, se focalisent sur l’adversaire.
Ce monde ne fonctionne pas comme cela depuis que nous sommes sortis des cavernes et des bois.
Le général de Gaulle, en paraphrasant Henry John Temple, 3e vicomte Palmerston, plus connu sous le nom de Lord Palmerston, « L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents ; elle n’a que des intérêts permanents », sera l’auteur de cette autre sentence célèbre dans ses petits phrases lourdes de sens passées à la postérité : « les États n’ont pas d’amis ; ils n’ont que des intérêts ».
Mieux Charles De Gaulle ajoutera : « On ne fait pas la guerre avec les soldats des autres ».
Au lieu de larmoyer et de philosopher sur la diplomatie et la stratégie de la France particulièrement dans ses relations internationales avec le continent africain, l’Afrique doit balayer devant ses portes.
Qu’il s’agisse de la Doctrine Truman ou de la Doctrine Jdanov et plus près de notre temps celle de Xi Jinping, avec sa déclinaison géostratégique des « routes de la soie », aucune grande puissance ne vit pour nourrir GRATUITEMENT moutons dans son pâturage.
Le destin de l’Afrique n’est donc pas de choisir le meilleur maître moins cynique que l’autre. C’est cela la conviction des pères fondateurs de L’OURAGAN comme Dr Kofi Kwame N’krumah, lui même disciple du Dr. James Emman Kwegyir Aggrey (nous sommes à l’ère des disciples et des maîtres. Chacun doit dire de qui il tient sa science ou sa bêtise !).
Le destin de l’Afrique sera d’être un membre à part entière de la régulation du monde.
Le Dr Aggrey le prédisait magnifiquement du reste en ces mots :
« You can play a tune of sorts on the black keys only; and you can play a tune of sorts on the white keys only; but for perfect harmony, you must use both the black and the white keys. » Le sort de monde est aussi entre les mains noires !
Pour y arriver nous devons avoir des écoles encore des écoles mais aussi de vrais maîtres. Et des ministres de l’éducation et de l’enseignement supérieur dignes de ce nom.
Au Ghana qui ne connaît Achimota school qui a formé tant d’éminents leaders dont Dr Aggrey, Dr Kwame Nkrumah, Edward Akufo-Addo, Jerry John Rawlings et John Evans Atta Mills pour ne citer que ceux là !
Mais quand le Ministre est préoccupé par la politique encore la politique et toujours la politique, au point de remplir les postes clé de la gestion administrative de l’école de militants sans compétences avérées pour la fonction…On chantera encore et longtemps LA FRANCE !
Ne soyons pas ad vitam aeternam des Joe KALALA.