[…] En Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé le 23 mars un plan de riposte de près de 96 milliards de francs CFA (145 millions d’euros) en vue de « briser la chaîne de transmission de la maladie » la chaîne de transmission de la maladie ». Le pays compterait entre 70 et 80 respirateurs artificiels sur l’ensemble du territoire, établissements publics et privés confondus, et une cinquantaine de places en réanimation pour une population de 25 millions d’habitants, selon le ministère de la santé et de l’hygiène publique. « On va rapidement monter en puissance avec une centaine de respirateurs et de lits dans tout le pays. Nous sommes en train de décentraliser les moyens, il nous faut trouver des espaces dans les différents services de maladies infectieuses d’Abidjan et des villes moyennes pour créer des unités, s’adapter à la situation et agir à bon escient », assure le professeur Joseph Bénié, directeur général de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP).
« Augmenter les capacités : c’est bien, mais il faudrait déjà trouver suffisamment de médecins réanimateurs dans le pays. Aujourd’hui, il n’y a même pas 200 personnes formées à la réanimation, c’est trop peu. Le gouvernement s’y est pris trop tard, il faut absolument accélérer la formation si on veut s’en sortir », réplique un médecin d’un hôpital abidjanais qui souhaite rester anonyme. Par ailleurs, un de ses confrères de Bouaké explique que, dans la deuxième ville du pays, où vit près de 1,5 million d’habitants, les deux premiers respirateurs aux normes sont arrivés il y a quelques jours.
Si le ministère de la santé a déjà commencé à mobiliser et former, en plus du personnel soignant habituel, les étudiants en médecine et les sages-femmes dans la perspective d’un pic épidémique, une source diplomatique convient que les structures {édicales existantes « ne pourront pas gérer un grand nombre de cas ».
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