« La France va monter en régime pour réaliser les tests détectant le coronavirus, avec « 50.000 tests » classiques par jour d’ici fin avril, auxquels s’ajouteront « plus de 100.000 » tests rapides par jour « au mois de juin », a déclaré samedi le ministre de la Santé Olivier Véran.
« La France a passé une commande pour 5 millions de tests rapides qui (…) permettront d’augmenter nos capacités de dépistage de l’ordre de 30.000 tests supplémentaires par jour au mois d’avril, 60.000 au mois de mai et plus de 100.000 tests par jour au mois de juin », a indiqué M. Véran.
Ils s’ajouteront aux « 50.000 tests » classiques qui seront réalisés chaque jour « d’ici la fin du mois d’avril », contre 12.000 actuellement.
Les tests rapides « permettront d’avoir un résultat rendu en quelques minutes, 10, 15, 20 parfois 30 minutes selon les tests considérés », a-t-il dit. » Lepoint.fr
La Côte d’Ivoire dispose de 2000 tests et 80 respirateurs
Alors que l’insuffisance de respirateurs est au cour de la controverse en France, l’on se demande ce qu’il en est en Côte d’Ivoire. A en croire Dr Aka Kroo Florent, président de l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire, l’on dénombre autour de 80 cardiorespirateurs.
C’est du moins ce qu’il a soutenu lors d’un échange avec des journalistes via whatsApp, le dimanche 29 mars 2020.
Ce professionnel de la santé s’est par ailleurs prononcé sur la question non moins controversée du dépistage de masse. « La Côte d’Ivoire ne peut effectuer de dépistage massif », lâche-t-il. Selon lui, en effet, le pays ne dispose que de 2000 tests qui ont été donnés par l’Organisation Mondiale de la Santé( Oms) à l’Institut Pasteur, où s’effectuent jusque-là les tests sur des personnes présentant des symptômes du Coivid-19.
Autant de raisons qui l’amènent à soutenir que « la Côte d’Ivoire n’a pas la capacité de subir une longue pandémie », autrement dit une épidémie qui s’inscrira dans la durée. C’est pourquoi il propose qu’il soit procédé à un recrutement de personnel médical de toute urgence pour faire face à cette crise sanitaire. « Nous avons suggéré au Comité de veille de recruter dans un premier temps 150 médecins généralistes et urgentistes afin de les former en biosécurité et au maniement des appareils cardiorespiratoires qui sont souvent de marques différentes », soutient-il.
Karine Koré
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