Cela doit faire tâche d’huile. Dans cette lutte contre l’ennemi invisible qu’est le coronavirus, la mobilisation citoyenne doit être au rendez-vous. Au Burkina Faso, le magnat des Btp, le Pdg de l’Entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils (Ebomaf), à travers sa fondation éponyme, n’a pas attendu longtemps pour réagir à la détresse de ses concitoyens.
Lundi 23 mars 2020, la Fondation Ebomaf a remis au ministère burkinabé de la Santé un chèque de 50 millions de FCFA et prêté sa clinique ‘’Princesse Sarah’’ pour une période de trois mois. Une clinique équipée d’appareils de dernière génération. Elle comprend entre autres commodités, 30 lits d’hospitalisation et deux salles de réanimation de cinq lits. Par ce geste, le patron d’Ebomaf s’inscrit dans la droite ligne de la responsabilité sociétale de son entreprise qui n’est pas à sa première action à caractère humanitaire aussi bien au Burkina Faso que dans les pays où sont implantées des représentations de la société, notamment la Côte d’Ivoire.
Par la voix de son directeur de cabinet Prospère Bassolé, le président du groupe Ebomaf a assuré qu’il s’agissait par ce geste de soutenir l’Etat (burkinabé) dans ses efforts de lutte contre la pandémie de coronavirus qui sème la psychose au quotidien. « Ça fait chaud au cœur. Quelque part, c’est un sentiment de soulagement que nous ressentons», a réagi Emmanuel Sawadogo, directeur de cabinet du ministre de la Santé avant de rappeler les difficultés que rencontre le gouvernement avec l’augmentation des malades.
Comme au Burkina Faso où le nombre des malades a atteint la barre des 99, la Côte d’Ivoire fait face aussi à une progression rapide du nombre de malades qui a atteint 25 à la date du 23 mars 2020. Outre les mesures prises par l’Etat ivoirien, les grands patrons devraient copier ce geste de grande solidarité de Bonkoungou Mahamadou.
SD avec lobservateur.bf
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